«Take it easy, no need to worry. » Ça va aller, pas la peine de s’inquiéter. C’est avec le tube reggae de Desmond Dekker que Patrick Menais a conclu, le 1er juillet dernier, l’ultime Zapping de Canal+ que la direction a décidé de supprimer après 27 années passées à décortiquer la télévision, à en dénoncer, têtu, les travers, en ne lui passant jamais rien. Eh bien si, il y avait lieu de s’inquiéter. Selon nos informations, Patrick Menais a été mis à pied pour « faute lourde » ce vendredi 8 juillet. Et ce jusqu’au 20 juillet, date à laquelle il est convoqué à un « entretien préalable au licenciement ». Ainsi va la vie au sein de Canal+ bolloréisé.
Quelle « faute lourde » ? A l’heure qu’il est, Patrick Menais, qui n’a pas souhaité répondre aux questions des Jours, n’en sait rien. La Direction des ressources humaines (DRH) de Canal+ lui a adressé un courrier vendredi qui mentionne cette « faute lourde » et sa convocation, mais pas le motif qui lui sera explicité lors de l’entretien du 20 juillet. Difficile d’imaginer que ce motif puisse être : « se fout un peu trop ouvertement de la gueule de Vincent Bolloré dans Le Zapping ». Et pourtant. Tout se noue avec ce Zapping du 8 octobre 2015 qui reprend très largement des extraits du Pièces à conviction diffusé la veille sur France 3. L’émission a diffusé un documentaire consacré au Crédit Mutuel. Originalité, celui-ci avait été produit pour