Nous, notre préconisation était simple : coiffer chacun des chroniqueurs de CNews d’un grand bonnet d’âne avec des petites croix gammées imprimées dessus afin que le téléspectateur citoyen sache qui lui parle dans le poste. Avec bien sûr la version du même bonnet, pour le rare chroniqueur de gauche, ornée de petites faucilles et de petits marteaux, car nous sommes des démocrates. Hélas, cette solution qui, bien que simple en plus d’être décorative, n’a pas été retenue par l’Arcom : nul. Ce jeudi 18 juillet, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a présenté sa « délibération relative au respect du principe de pluralisme des courants de pensée et d’opinion » : elle va singulièrement compliquer la vie des télés et radios auxquelles elle s’applique désormais, et spécialement de celle qui fait du détournement du pluralisme une ligne éditoriale et un business : CNews.
Souvenez-vous de ce funeste 13 février qui a vu le Conseil d’État sommer l’Arcom de désormais prendre en compte « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités, et pas uniquement le temps d’intervention des personnalités politiques » (lire l’épisode 197, « Temps de parole : Arcom un ouragan sur CNews »). La décision, qui faisait suite à une saisine de Reporters sans frontières, est un cataclysme pour CNews. Car la chaîne info de