Gendarme devenu policier, François Vérove a toujours aimé porter l’uniforme et le képi, la carte professionnelle bleu-blanc-rouge et l’arme à feu dans son holster en cuir, à la fois attributs de puissance et tenue de camouflage. Aucun membre des forces de l’ordre n’a deviné ou senti sa personnalité perverse. À 20 ans, ce gars du Nord bien bâti entre dans le métier par la petite porte du service militaire. Il est d’abord gendarme auxiliaire à Auxerre, dans l’Yonne, puis à Orange, dans le Vaucluse. À l’époque, on recrute des cavaliers
Le 8 février 1984, son commandant apprécie ainsi ce « garde stagiaire de présentation convenable, d’allure effacée et de tenue propre » et surtout « de conduite irréprochable, d’excellente moralité, de caractère réservé, de bon esprit et de très bonne éducation ».