LLa COP21 qui s’est tenue fin 2015 fut plus qu’un événement politique ou diplomatique. Une petite ville a émergé au Bourget, non loin de Paris. Une ville dédiée aux débats, négociations entre les délégations des états et celles des ONG, dont Pierre Morel a parcouru les longs couloirs pendant douze jours pour l’obsession Good com, bad COP. Passant d’une réunion à une autre, d’une conférence à un débat organisé par des entreprises privées, le photographe s’est laissé porter par le hasard des rencontres pour tomber nez à nez avec le secrétaire d’État américain John Kerry ou le secrétaire général de l’ONU Ban-ki Moon. Il a photographié le travail des petites mains, souvent invisibles dans ce genre d’événement surmédiatisé. Pierre Morel a tourné son objectif vers ceux qui n’attirent pas la lumière pour regarder autrement une actualité pourtant surveillée de près. Il partage aujourd’hui les choses vues de cette manifestation.
Lost in COP
Pierre Morel a suivi la COP21 pour « Les Jours ». Il nous raconte son quotidien durant les douze jours de cet événement.
Texte
Sébastien Calvet
Photo
Pierre Morel