Lyon, envoyé spécial
On pourrait se gausser. Remarquer que l’Olympique de Marseille a répondu au « À jamais la deuxième ? » en manchette de L’Équipe, espérant une seconde coupe d’Europe pour le club, par un piteux « Toujours deuxièmes » – l’OM a perdu sa quatrième finale européenne ce mercredi, contre l’Atlético Madrid (3-0). On pourrait ressortir le slogan d’Adidas de 1999, accompagnant l’avant-dernière « épopée »© du club – « Un jour ou l’autre, l’Europe parlera marseillais » – et tacler : « Plutôt un autre, alors. » On pourrait aussi gloser sur la lose magnifique à la française, de Raymond Poulidor aux rugbymen de Clermont, en passant par les footeux bleus de Séville, de Berlin et de Saint-Denis…
On pourrait, mais ce serait de la philosophie et le site internet Parc OL, le stade de Lyon où se déroulait la finale de la Ligue Europa, l’interdit formellement. On pourrait, mais ce serait manquer le fond de l’affaire. Ce mercredi, les hommes du coach Rudi Garcia et les supporters de l’OM ont fait ce qu’ils avaient à faire lors de leur « season finale ». Comme pour une série télé, ils ont répondu aux questions posées dans les épisodes précédents et ouvert des pistes pour la suite. Passage en revue.
À la mi-journée de ce mercredi, nulle part. Ni à la gare de la Part-Dieu ni dans les rues du centre de Lyon, ni sur la place Bellecour, dans le « village » de l’UEFA dédié au football.