Une nouvelle fois, ce mardi 8 juin, l’article 1er du projet de loi relatif à la bioéthique a été voté, qui ouvre la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Depuis ce lundi, l’Assemblée nationale examine en troisième lecture le texte, après que l’article susmentionné a été rejeté en seconde lecture par la majorité de droite au Sénat et qu’aucun accord n’a été trouvé entre les deux chambres en commission mixte paritaire. Après un nouveau passage par le palais du Luxembourg dans les prochains jours, la loi devrait être votée le 29 juin prochain par les députés, qui auront le dernier mot. Laurence Vanceunebrock, députée La République en marche (LREM) de l’Allier, raconte aux Jours les réticences qui ne cessent d’entourer cette promesse électorale d’Emmanuel Macron et le parcours d’une combattante pour la PMA, le sien. Elle ne peut ainsi toujours pas reconnaître une de ses filles conçues par PMA, portée par sa compagne dont elle est aujourd’hui séparée.
Le dépôt en conseil des ministres du projet de loi bioéthique, comprenant l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, date du 24 juillet 2019. Nous sommes en juin 2021, près de deux ans plus tard, et le processus législatif est toujours en cours. C’est long. À qui la faute ?
Nous avons traversé deux crises de grande ampleur. L’émergence des gilets jaunes et la pandémie toujours en cours. Ça a concouru en grande partie au report du texte.