Leurs routes ne devaient pas se croiser. Celle de Michel Fourniret, l’ouvrier ardennais qui deviendra l’un des pires prédateurs sexuels et serial killers de l’histoire du crime français. Et celles d’une bande de voyous de Belleville qui deviendront dans les années 1980 sous le nom de « gang des postiches » les braqueurs de banque les plus efficaces du l’histoire du hold-up. Leurs destins se sont cependant croisés… en prison. Et le prédateur a réussi à faire main basse sur le magot des braqueurs, n’hésitant pas, pour commettre son forfait, à tuer la femme de l’un de leurs proches. C’est Patricia Tourancheau qui, en 2004 dans Libération, fera le lien entre la fortune de Michel Fourniret et le trésor volé des Postiches. Depuis deux mois, elle reconstitue ce récit pour Les Jours, dans la série Le magot.
Michel Fourniret comparaît à partir de ce mardi pour assassinat et recel de vol devant la cour d’assises des Yvelines. Son ex-épouse, Monique Olivier, est, elle, jugée pour complicité. Pour celles et ceux qui ont raté le début, voici une chronologie de cette incroyable histoire croisée du crime français.
À partir de ce mardi, retrouvez tous les jours les comptes rendus d’audience du procès de Versailles, signés Patricia Tourancheau.
Photos : DR, DR, Capture d’écran de l’émission « Faites entrer l’accusé », DR, DR, Capture d’écran de l’émission « Faites entrer l’accusé », DR, Patricia Tourancheau, DR, DR, DR, DR, DR, Isopress Sénépart/Sipa, Capture d’écran de l’émission « Faites entrer l’accusé », AV Press/Abaca, AV Press/Abaca, Didier Lefèvre, DR, DR, DR, Patricia Tourancheau.