
Il y a un an, Mahsa Jina Amini était tuée par le régime des mollahs. Une Téhéranaise exilée en France l’assure : la résistance est quotidienne.
Il y a un an, Mahsa Jina Amini était tuée par le régime des mollahs. Une Téhéranaise exilée en France l’assure : la résistance est quotidienne.
Deux cavales, un procès en son absence, son suicide en prison : l’ex-médecin accusé de pédocriminalité aura fui jusqu’au bout.
Mahsa s’est réfugiée en France ; Kaveh, lui, est toujours à Téhéran. Ils racontent les deux faces d’une même révolution et de sa répression.
Le piège tendu à Damien Rieu a propulsé le journaliste-escroc sous les projecteurs – son rêve – mais a aussi mis ses mensonges en lumière.
Il jure avoir arrêté les arnaques après 2019 ; ses faits d’armes en tant que journaliste prouvent le contraire : il a redoublé de culot.
Un job obtenu grâce à un CV beaucoup trop doré et une fausse attestation pour ses loyers : Cory Le Guen était de retour au tribunal ce jeudi.
Le trentenaire s’invente aussi des vies sur internet où, sous pseudo, il berne des étudiants, tweete sur la prison et agace la police.
Tous les trois jours, un détenu se suicide. Familles et avocats dénoncent une omerta et le manque de vigilance de la pénitentiaire.
Les plaintes déposées par des détenus contre des gardiens de l’établissement s’accumulent. « Les Jours » en dévoilent deux nouvelles.
Info « Les Jours ». Yossef, 67 ans, accuse un surveillant de harcèlement à répétition. Alertée, la direction de la prison n’a rien fait.
Éclipsée par d’autres violences, la faim mine les détenus, entre manque de nourriture, cantinage trop cher et plats infects.
Mal payés, en sous-effectif dans des prisons surpeuplées : face à la crise des vocations, on recrute des surveillants parfois illettrés.
La maison d’arrêt a refusé à une députée l’accès aux cellules occupées, en toute illégalité. « Les Jours » y étaient. Surréaliste.
En prison, l’accès aux soins est sans cesse empêché. Par un manque criant de soignants comme d’égards de l’administration.
Peur des représailles, récolte de preuves compliquée : les coups et injures des gardiens sur détenus sont fréquents mais rarement sanctionnés.
Couche après couche, « Les Jours » dissèquent l’horreur carcérale. Premier arrêt : Toulouse-Seysses, ses blessés et ses cafards.
L’ex-colonel syrien a été condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité. Un premier pas pour les victimes de Bachar Al-Assad.
Insertion, soutien scolaire, culture… Ce sont les habitants eux-mêmes qui se démènent pour sortir leur cité du trafic de drogue.
Que sont-ils devenus ? Entamé depuis plus d’un an et demi, le procès du Syrien accusé de crimes contre l’humanité arrive à son terme.
En 2016, Rudy, 15 ans, est assassiné dans un règlement de compte sur fond de trafic de drogue à Marseille. « Les Jours » étaient au procès.
Le 25 juin, un « lieutenant » de la drogue est tué, déclenchant une vague d’assassinats. Généalogie d’un règlement de compte.
Chaque jour, les « charbonneurs », petites mains du trafic de drogue, défilent au tribunal correctionnel de Marseille. Reportage.
En dix épisodes haletants, Brice Andlauer a mené l’enquête sur l’enquête de Lena Bjurström. Découvrez ici les deux premiers.
Une décennie après le début de la guerre civile, des ONG viennent de porter plainte pour des attaques chimiques commises par le régime.
L’ex-sergent syrien Eyad Al-Gharib écope de quatre ans et demi de prison. Un verdict qui reconnaît la nature criminelle du régime.
Que sont-ils devenus ? Le procès d’Anwar Raslan met en lumière le recours systématique aux violences sexuelles par le régime de Damas.
Au procès du colonel Anwar Raslan, les témoignages des survivants et déserteurs mettent au jour la mécanique meurtrière du régime Assad.
Le frère et le neveu d’Obeida Dabbagh sont morts aux mains du régime Assad. Depuis, il se bat pour que leurs bourreaux soient jugés.
Eyad Al-Gharib est jugé pour complicité de crimes contre l’humanité. L’ancien sergent, déserteur, dit n’avoir pas eu le choix.
Éternels activistes, les avocats Anwar Al-Bunni et Mazen Darwish montent désormais des dossiers judiciaires, comme celui d’Anwar Raslan.
Une ONG archive depuis 2012 la machine de répression syrienne. Un trésor inestimable, notamment lors du procès d’Anwar Aslan.
Nuran Al-Ghamian a été détenue au centre d’Al-Khatthib à Damas, où officiait Anwar Raslan. Elle y a survécu mais en suffoque encore.
Pour la première fois depuis le début de son procès, l’ancien colonel syrien a pris la parole par la voix de ses avocats. Il nie tout.
À l’origine de l’arrestation d’Anwar Raslan, il y a le dossier César : 28 000 photos de corps de détenus torturés par le régime Assad.
Depuis le 23 avril, le colonel syrien est jugé pour crimes contre l’humanité en Allemagne. Un symbole pour les rescapés des geôles d’Assad.
C’est grâce à la coopération des justices européennes qu’Anwar Raslan est jugé à partir de ce jeudi pour crimes contre l’humanité.
Pour beaucoup d’exilés syriens, ce n’est pas par conviction qu’Anwar Raslan a fui le régime Assad, dont il était un rouage essentiel.
Selon un ex-détenu syrien, Anwar Raslan, poursuivi pour crimes contre l’humanité, n’est pas le tortionnaire que l’on croit.
Déserteur du régime Assad, le colonel syrien doit être jugé fin avril pour crimes contre l’humanité. « Les Jours » racontent sa traque.
Associé de Mesrine, compagnon de route des Postiches, évadé en série… Assagi, il raconte trente ans de banditisme singulier.
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
L’ex-bandit Hellegouarch, dont la femme a été assassinée par le tueur en série Fourniret, se confie en exclusivité aux « Jours ».
Procès. Complice consentante de Fourniret ou femme manipulée ? La cour n’a pas tranché. Elle a pris vingt ans, lui perpétuité.
Procès. La cour d’assises a tout tenté pour extirper de la mémoire tortueuse de Fourniret le lieu où il a enfoui le cadavre.
Procès. Au deuxième jour, Jean-Pierre Hellegouarch a réclamé que Fourniret paye enfin pour l’assassinat de sa femme.
Procès. Au premier jour, le serial killer est apparu usé, mais stratège dans ses oublis et toujours aussi fasciné par lui-même.
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Fourniret a piégé la femme de son ex-codétenu. Ensemble, ils ont déterré le magot des Postiches. Puis il l’a tuée. Froidement.
Une prison italienne, un hélico, une arrestation et des lingots d’or introuvables : la folle cavale des Postiches prend fin.
« Les Jours » ont eu accès aux lettres dans lesquelles le détenu Fourniret et sa future femme planifient meurtres et viols.
« Les Jours » publient le récit exclusif du journaliste français, expulsé dimanche de Turquie après 52 jours de détention.
Arrêté en Turquie le 26 juillet, le Français a été libéré. Ses amis et sa famille racontent sa fibre pour le grand reportage.
« Cela commence à être dur pour lui », s’inquiète le père du journaliste français, incarcéré pour « terrorisme » en Turquie.
L’opposition accuse le président turc d’avoir truqué le scrutin qui lui a donné, à une faible majorité, les pleins pouvoirs.
Reportage exclusif du photographe Antonin Weber dans la rédaction de « Cumhuriyet », victime des purges d’Erdogan.
Chrono. Dimanche, les Turcs voteront, ou pas, les pleins pouvoirs au Président. Comment en est-on arrivé là ?
Citoyens, intellectuels, opposants politiques… Comment expliquer leur silence relatif face à l’ampleur de la répression.
Comptes bloqués, biens saisis, défiance des proches… En Turquie, on passe en quelques jours de la purge à la mort sociale.
Lettres de dénonciation, listes de suspects : en Turquie, des citoyens victimes de la purge sont arbitrairement arrêtés.
« Les Jours » publient les chiffres de l’apologie du terrorisme en 2015 : la moitié des peines étaient assorties de prison ferme.
Sorti de prison, Zoubeir pense à l’après-jihad. Mais son passé pas si lointain le rattrape.
Attaques de gardiens et rapprochement avec les délinquants : l’État islamique prospère en prison, raconte Zoubeir.
Zoubeir et d’autres « revenants » racontent le quotidien en cellule, entre dissimulation et enracinement dans la radicalité.
En prison, Zoubeir est regroupé avec des jihadistes de retour, souvent déçus de leur expérience, mais pas repentis.
Esra Mungan, universitaire turque, a été incarcérée pour son soutien à la paix au Kurdistan. Elle raconte sa détention.