Il faut pas mal de moutons pour produire le million de tonnes de laine de cet animal mises sur le marché chaque année. L’Australie en fournit plus d’un cinquième, suivie par la Chine et la Nouvelle-Zélande. L’impact environnemental de la laine se joue au niveau de la bête elle-même, qui rumine et produit du méthane, et de son lisier, qui émet du protoxyde d’azote en se décomposant. Ce qui sème le trouble, certains acteurs arguant que le bilan carbone de la laine est supérieur à celui des matières synthétiques. D’autres rapports sont là pour faire des comparaisons jusqu’à six ans d’usage d’un pull. Et là, c’est la laine qui gagne. In fine, elle peut retourner au compost.
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