La scène se passe un lundi matin, jour de réunion aux Jours…
« Il y a l’affaire Carlos Ghosn, aussi. C’est vraiment intéressant de voir que beaucoup d’articles sont dans la défense de ce grand patron français…
— Oui, Renault est un annonceur important.
— Il faudrait un média qui ne soit pas dépendant de la pub pour faire une véritable enquête [Tout le monde se regarde en rigolant].
— Oui, nous évidemment. Mais il faudrait aller au Japon et on n’a pas les moyens. »
Voilà le quotidien des réunions des Jours. Une parmi tant d’autres où nous nous heurtons à ce mur : ça coûte cher. Car oui, l’info de qualité a un prix. Un prix qui se paye en jours d’enquête, en billets de train, d’avion, en documentation, en réflexion aussi, en temps surtout. L’info de qualité se paye, quand on ne se contente pas de faire des copier-coller bien sûr, et qu’on décide de produire de l’information originale, fouillée, enquêtée. Un journalisme innovant qui raconte l’actualité à la manière de séries. Ça tombe bien, c’est là l’origine des Jours.
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