Trois ans. Trois ans ? Trois ans ! Ça veut dire quoi trois ans ? 1 095 jours de Jours, autant de nuits, et même plus si on remonte au moment où cette idée folle a germé dans les cerveaux un peu allumés des neuf cofondateurs : et si on lançait un média ? Et si on lançait un média indépendant, sans publicité, innovant qui ne se contenterait pas de reproduire la presse papier sur internet. Un média qui réinventerait la narration journalistique en racontant l’actualité en séries. Qui creuserait ses obsessions journalistiques, puisant ses sujets dans l’actu, pour les saisir, les agripper et ne plus les lâcher. L’actualité est un feuilleton ? Faisons-en des séries ! « Le Netflix du journalisme », ce sont nos abonné·e·s qui ont trouvé cette formule : nos abonné·e·s ont toujours raison, normal, ce sont les meilleur·e·s du monde ! D’ailleurs, très bientôt, nous allons lancer un nouveau vote pour vous permettre, comme nous vous l’avions promis avant même la naissance des Jours, de choisir le thème d’une future obsession. Le précédent vote a abouti au lancement, il y a un mois de l’enquête de Cécile Cazenave, Il faut sauver le soldat Maya. Quelle sera la prochaine série ? À vous de le dire.
Aujourd’hui, vous êtes 11 000 à être les meilleur·e·s abonné·e·s du monde et la majorité d’entre vous a moins de 35 ans, une rareté dans le monde de la presse. Notre analyse : les moins de 35 ans sont sensibles à notre manière de raconter l’actualité avec les codes de notre époque, ceux des séries. La génération Netflix a trouvé son média, même si l’ensemble de cette génération ne le sait pas encore. Des abonné·e·s enthousiastes, fidèles, très engagé·e·s : ce sont les deuxièmes actionnaires des Jours après les cofondateurs.
1 095 jours de Jours, c’est 112 obsessions, 1 875 épisodes, 62 scoops, 7 358 images, 4 prix dont le prix Albert-Londres reçu pour Les revenants de David Thomson et le prix Louise-Weiss du journalisme européen pour Les disparus de Taina Tervonen : une véritable fabrique d’histoires vraies. Et des histoires vraies qui se déclinent : déjà sept livres tirés de nos obsessions, des podcasts sont en cours d’adaptation, des documentaires en préparation… 1 095 jours de Jours, ce sont des heures et des heures carrées de travail pour une petite – mais vaillante – équipe. Une équipe qui sait ce que lancer un média veut dire et quel est le prix de l’indépendance, une équipe qui sait ce que durer, résister veut dire.
Aujourd’hui proches de l’équilibre financier, nous allons transformer cette résilience. D’autres obsessions arrivent, d’autres idées naissent et nous avons, encore, toujours, besoin de vous, les jouristes : il ne nous faut pas survivre, il faut que Les Jours vivent, se développent, embellissent, allongent. Nous avons besoin d’autres abonné·e·s et d’autres soutiens qui croient à la nécessité d’une presse de qualité, indépendante, d’une presse qui a le journalisme et l’envie de raconter le monde chevillés au corps. Pour nous aider, vous pouvez cliquer sur l’un des deux – voire les deux ! – boutons rouges ci-dessous.
Comme dit la grande théoricienne de la presse Beyoncé Giselle Knowles-Carter, nous sommes des survivors, nous n’allons pas lâcher, nous n’arrêterons pas, nous travaillerons plus dur et nous allons réussir.