En quelques clics sur Instagram, des images de papier glacé dévoilent les coulisses de la campagne de Laurent Wauquiez, favori pour l’élection à la présidence des Républicains, dont le premier tour se joue ce dimanche. Avec un côté terroir en prime : des pommes rouges et bien juteuses chez un producteur de Montauban, la cathédrale classée de Lisieux ou des paysages de bord de mer chez les ostréiculteurs de Cancale, en Ille-et-Vilaine. À y regarder de plus près, l’auteur de ces clichés n’est autre que son directeur de cabinet adjoint à la région Auvergne-Rhône-Alpes, Geoffrey Mercier, bien loin de ses pénates. De quoi faire frémir à l’hôtel de région. Les groupes d’opposition s’inquiètent d’un mélange des genres, entre la gestion de la collectivité et la carrière nationale du président de la région, Laurent Wauquiez. « Je fais ces déplacements sur mon temps privé, bénévolement », répond tout de go Geoffrey Mercier, interrogé par Les Jours.
À Lyon, le doute est semé sur l’implication des membres du cabinet dans la campagne de Laurent Wauquiez. Et sur leur nombre. Dès son arrivée à la tête de la région, en janvier 2016, le président a annoncé à cor et à cri diminuer de 10 % le nombre de collaborateurs de cabinet par rapport au maximum légal de 20 personnes, dans une optique d’économies. Mais ses fidèles débordent du simple cadre de ce cabinet, que ce soient des conseillers spéciaux dans l’exécutif ou la cellule de relations aux élus tenue par