Ou comment l’étude des dents des victimes a permis d’éclairer les circonstances du quintuple meurtre du Grand-Bornand, en 2003.
Son rôle dans la série.
Après son CAP de prothésiste dentaire, Aimé Conigliaro commence sa carrière au service de santé des armées. Il y reste vingt-deux ans et y officie plusieurs années en tant que prothésiste maxillofacial. Son métier consiste notamment à essayer de redonner un visage humain à des militaires ayant été défigurés. Il rejoint l’ancêtre de l’IRCGN en 1997, afin d’identifier les morts sur la base de leur dentition. Il s’y forme, enchaînant les formations en odontologie et ostéo-archéologie médico-légales. Comme un certain nombre de ses collègues, Aimé Conigliaro travaille à l’IRCGN en tant que personnel civil. Il n’est donc pas gendarme et ne porte pas l’uniforme ad hoc. Bientôt à la retraite, il est désormais prêt à croquer la vie à pleines dents.