En 2001, la crim’ en est sûre, le Grêlé a aussi assassiné une jeune Allemande. Qui a inscrit un nom étrange sur un carnet…
Son rôle dans la série.
Rejeton du directeur de la Statistique de la Seine et cofondateur de l’École d’anthropologie, Alphonse Bertillon était le raté de cette famille de savants, peu doué pour les études de médecine, fâché avec l’orthographe, mais doté d’un sens aiguë de la classification. Grâce au piston paternel en 1879, le voilà commis auxiliaire aux écritures à la préfecture de police de Paris (PP) à recopier des fiches de signalement de malfrats. Pour confondre les récidivistes, Bertillon met au point un système de mensurations osseuses (la taille, l’envergure, le buste, le crâne, l’oreille, la coudée, le pied, le médius, l’auriculaire, le nez) qu’il note sur des fiches classées à sa façon. Il invente également la « photographie anthropométrique » de face et de profil des suspects assis sur une chaise pivotante de sa conception. Même les policiers intronisés à la PP étaient obligés d’y passer pour un portrait appelé « bertillonne ». Ce père de la police technique française, réputé dans le monde entier, devint chef en 1893 du service de l’identité judiciaire qui existe toujours, puis ajouta sur ses fiches les empreintes digitales des détenus qui permettent d’identifier les criminels encore aujourd’hui.
Par Patricia Tourancheau
Son rôle dans la série.
Rejeton du directeur de la Statistique de la Seine et cofondateur de l’École d’anthropologie, Alphonse Bertillon était le raté de cette famille de savants, peu doué pour les études de médecine, fâché avec l’orthographe, mais doté d’un sens aiguë de la classification. Grâce au piston paternel en 1879, le voilà commis auxiliaire aux écritures à la préfecture de police de Paris (PP) à recopier des fiches de signalement de malfrats. Pour confondre les récidivistes, Bertillon met au point un système de mensurations osseuses (la taille, l’envergure, le buste, le crâne, l’oreille, la coudée, le pied, le médius, l’auriculaire, le nez) qu’il note sur des fiches classées à sa façon. Il invente également la « photographie anthropométrique » de face et de profil des suspects assis sur une chaise pivotante de sa conception. Même les policiers intronisés à la PP étaient obligés d’y passer pour un portrait appelé « bertillonne ». Ce père de la police technique française, réputé dans le monde entier, devint chef en 1893 du service de l’identité judiciaire qui existe toujours, puis ajouta sur ses fiches les empreintes digitales des détenus qui permettent d’identifier les criminels encore aujourd’hui.
Par Patricia Tourancheau
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