Le frère et le neveu d’Obeida Dabbagh sont morts aux mains du régime Assad. Depuis, il se bat pour que leurs bourreaux soient jugés.
Son rôle dans la série.
Au sein d’une section spécialisée du parquet national antiterroriste, Aurélia Devos supervise les enquêtes françaises concernant de grands crimes internationaux. Depuis 2012, les cinq procureurs du pôle « crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre » démêlent l’écheveau d’exactions commises aux quatre coins du monde, en s’appuyant sur leur « bras armé » : les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH). Complexes et chronophages, leurs enquêtes portent sur des faits lointains dans l’espace (Rwanda, Syrie, Liberia) comme dans le temps (la déportation des tziganes pendant la Seconde Guerre mondiale). Mais quels que soient le temps et la distance, l’objectif des magistrats reste le même : démontrer les responsabilités individuelles au cœur de crimes de masse.
Par Lena Bjurström
Le frère et le neveu d’Obeida Dabbagh sont morts aux mains du régime Assad. Depuis, il se bat pour que leurs bourreaux soient jugés.
À l’origine de l’arrestation d’Anwar Raslan, il y a le dossier César : 28 000 photos de corps de détenus torturés par le régime Assad.