Entre foi, famille, brevet et règlement intérieur du collège, les élèves d’Aimé-Césaire bidouillent leur ramadan.
Son rôle dans la série.
Cécile Morot s’occupe de la « vie scolaire », drôle de formule qui désigne en premier lieu la gestion des absences, de la discipline et de la sécurité des élèves. Ce qui, à Aimé-Césaire, demande pas mal d’énergie et, parfois, beaucoup de courage. Elle n’en manque pas. Avant d‘être CPE, Cécile Morot a été prof. Elle a enseigné l’espagnol pendant cinq ans. Et puis, elle a eu besoin d’air. Impression d’être « un peu enfermée en classe », d’être « isolée » et surtout « de ne pas avoir une vision de l’élève dans sa globalité ». En 2004, elle passe donc le concours de conseiller principal d’éducation. Premier poste au collège Georges-Méliès dans le XIXe arrondissement de Paris, juste de l’autre côté des voies SNCF. Un poste dur, plus dur qu’Aimé-Césaire. « Plus ghetto », résume-t-elle. Elle a rejoint Aimé-Césaire dès son ouverture en 2011. Et trouve que le collège « a changé ». « J’ai quand même l’impression qu’on perd de la mixité, qu’il y a des fuites de certaines familles vers d’autres collèges. »
Par Alice Géraud
Entre foi, famille, brevet et règlement intérieur du collège, les élèves d’Aimé-Césaire bidouillent leur ramadan.
Suite de la journée avec la CPE. Au menu : troubles du comportement, démocratie directe et pions déboussolés.