Plusieurs témoins ont croisé le suspect numéro 1 du meurtre de Cécile Bloch. La police va pouvoir tirer son portrait-robot.
Son rôle dans la série.
Grand flic et historien de la PJ, Charles Diaz a commencé sa carrière comme inspecteur au 36 quai des Orfèvres, à la brigade criminelle (1980-1984) puis a suivi l’école des commissaires (1984-1986). Homme de gauche, cultivé et conteur hors pair, il fut un artisan de la modernisation de la police technique et scientifique sous le ministre de l’Intérieur Pierre Joxe (1988-1991). Il signera le premier Que sais-je ? sur le sujet en 2000. Chef d’état-major de la PJ (1991-1994), le commissaire Diaz fut ensuite numéro 2 de la division nationale antiterroriste (1994-1995) puis sous-directeur au service de coopération technique internationale de police (1998-2001). À 60 ans, le voilà contrôleur général en poste à l’IGPN. Charles Diaz est également membre du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales et de la Société d’études jaurésiennes. Sa thèse est consacrée à « La surveillance de Jean Jaurès par la police politique républicaine (1885-1914) ». Il a coécrit L’histoire du 36 illustrée (Jacob-Duvernet, 2011) avec Claude Cancès. Il passe ses nuits – hormis cinq ou six heures de sommeil – à plancher sur ses ancêtres les « mobilards » racontés dans L’épopée des brigades du Tigre (Calmann-Lévy, 1995), mais également sur les personnages produits par l’institution ou la fiction devenus La fabuleuse histoire des grands flics de légende (Jacob-Duvernet, 2010).
Par Patricia Tourancheau