Pour confondre les pédocriminels, tel le directeur d’école Romain Farina, les gendarmes creusent les tréfonds du web.
Son rôle dans la série.
Rattaché au Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), le Centre national d’images pédopornographiques ne compte pour l’heure que deux gendarmes. Mais le recrutement d’un analyste et de trois enquêteurs est en cours. D’autres acteurs luttent contre la pédocriminalité. L’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) a une équipe d’enquêteurs dédiée aux mineurs. Spécialisée dans le tourisme sexuel, elle intervient aussi notamment sur les dossiers de l’Éducation nationale. Enfin, la plateforme Pharos, intégrée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), permet aux internautes de signaler aux enquêteurs des contenus illicites qu’ils voient passer sur internet, comme les contenus pédopornographiques. Au total, trente personnes sont spécialisées dans la lutte contre la pédocriminalité. Ils sont 150, par exemple, aux Pays-Bas.