Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Son rôle dans la série.
C’était l’un des derniers arrivés à la BTC Quatre-Chemins. « ll nous parle comme des chiens, il frappe beaucoup, on dirait qu’il a quelque chose à se prouver », dit de lui un plaignant. Ce gardien de la paix de 30 ans est poursuivi par le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique sans ITT sur un jeune homme qui, le 25 mars 2020, a « reçu gratuitement des gifles sans être interpellé », ainsi que pour avoir, le même jour, commis des violences sur une autre personne lors de son transport au commissariat. Aux termes de l’enquête IGPN, il était également visé pour un faux en écriture publique et une détention arbitraire sur un automobiliste qu’il « avait ramené au poste sans motif légitime, avec prise d’empreintes illégale et rédaction de multiples infractions inexistantes ». Ce qui n’a pas été retenu. En 2022, il était en poste à Villepinte, en Seine-Saint-Denis.
Par Pierre Bafoil
Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Des documents de l’IGPN obtenus par « Les Jours révèlent de nouvelles accusations contre la BTC Quatre-Chemins, dont le procès débute mercredi.