Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Son rôle dans la série.
Ce gardien de la paix de 37 ans est poursuivi par le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour avoir commis le 3 juillet 2019 des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique sur un homme à qui il aurait « donné des coups de pied dans le dos et le ventre au moment de l’interpellation » et qui s’est vu prescrire dix jours d’ITT ; pour une effraction de domicile dans le cadre d’une perquisition de nuit, en toute illégalité, le 26 octobre 2019, ainsi que pour un faux en écriture publique relatif à cette perquisition. Une collègue l’accusait également d’utiliser « des balises, des caméras espions, qu’ils posaient près des points de vente de stupéfiants, le tout sans aucun aval hiérarchique ou d’un magistrat ». D’après celle-ci, citée par l’enquête IGPN, il aurait également confisqué le passeport d’un vendeur à la sauvette en échange d’informations. Quand elle a confronté son collègue, celui-ci se serait montré « très mal à l’aise ». En 2022, il était en poste à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.
Par Pierre Bafoil
Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Des documents de l’IGPN obtenus par « Les Jours révèlent de nouvelles accusations contre la BTC Quatre-Chemins, dont le procès débute mercredi.