Le conseiller de Boris Johnson et stratège du Brexit est étrillé pour avoir rompu le confinement. Arrogant comme toujours, il assume.
Son rôle dans la série.
C’est lui qui a élaboré la stratégie du passage en force antiparlementaire avec Boris Johnson. Officiellement simple conseiller du Premier ministre, cet eurosceptique notoire est un homme de l’ombre puissant. Dominic Cummings, 48 ans, diplômé d’Oxford et fan de Bismarck, fut le stratège de la campagne pour le Brexit au printemps 2016. Il lança le mouvement « Vote Leave » et fut l’auteur du slogan « Take back control ». C’est lui aussi qui eut l’idée d’aller chercher les « électeurs cachés » via les réseaux sociaux, en s’offrant les services d’AggregateIQ, filiale canadienne de Cambridge Analytica. 40 % du budget de la campagne ont été dépensés pour diffuser des messages ciblés sur Facebook grâce à des algorithmes sophistiqués. Ce qui a valu une amende à « Vote Leave » pour avoir enfreint le code électoral. Il refusa de témoigner devant la commission d’enquête sur les « fake news », bien campé dans son rôle de mauvais génie arrogant qui lui a déjà valu une fiction sur Channel 4, Brexit, the Uncivil War, où il est incarné par Benedict Cumberbatch.
Par Marion L’Hour
Le conseiller de Boris Johnson et stratège du Brexit est étrillé pour avoir rompu le confinement. Arrogant comme toujours, il assume.
Boris Johnson a largement remporté les élections ce jeudi… et son pari de quitter définitivement l’UE avant fin janvier. Game over.
Rien ne va plus, les jeux sont défaits : pas de Brexit ce 31 octobre mais des législatives anticipées se tiendront le 12 décembre.