Avec ou sans accord ? Fin juillet ou fin décembre ? Covid oblige, la bataille se joue en sourdine, mais le divorce sera signé en 2020.
2 juillet 2020 · Épisode n° 16
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Son rôle dans la série.
Membre du RCN (le Royal College of Nurses), l’infirmier espagnol de Chesterfield écume les manifestations pro-européennes, parfois déguisé en superhéros, parfois dans sa tenue d’infirmier, parfois vêtu d’un t-shirt étoilé façon drapeau européen, annonçant « Je ne suis pas une monnaie d’échange ». Joan Pons Laplana, 44 ans, père de trois enfants, est espagnol d’origine et de passeport, mais britannique « de cœur » : « Je suis au Royaume-Uni depuis 19 ans », dit-il. Son angle d’attaque ? Les méfaits du Brexit pour la santé. Pour Joan, la rupture avec Bruxelles menace le système de santé NHS en le privant d’infirmiers, docteurs et sage-femmes européens. Elle rend aussi les humains malades : lui-même a souffert d’une dépression à l’été 2019. Il s’en remet. Joan Pons Laplana a pour lui sa détermination : « Je vais rester et me battre », annonce-t-il quand on aborde avec lui le sujet du divorce européen. Avant d’ajouter, très vite : « Enfin, pas physiquement ! »
Par Marion L’Hour
