Le dossier du médecin français accusé de viols sur des mineurs vietnamiens a fait les frais d’une justice débordée et défaillante.
Son rôle dans la série.
Fondé en 2006 au sein de l’Office central pour la répression de la violence aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire, le groupe central des mineurs victimes rassemble dix-huit enquêteurs spécialisés. Sous l’égide du parquet des mineurs de Paris, les policiers et leurs trois collègues gendarmes plongent dans les horreurs des violences sexuelles infligées aux enfants, explorent et surveillent les lieux de rencontre virtuels des pédocriminels dans les tréfonds du dark et brassent chaque jour des milliers d’images et vidéos sordides. Chantal Zarlowski, commandante de police et cheffe du groupe de 2007 à 2018, était chargée de la gestion des enquêtes à l’époque de l’arrestation d’Olivier Larroque. Une affaire dont elle se souvient bien. Emmanuel Fontaine, gendarme et membre du groupe depuis une bonne décennie, en était l’enquêteur principal.
Par Lena Bjurström
Le dossier du médecin français accusé de viols sur des mineurs vietnamiens a fait les frais d’une justice débordée et défaillante.
Accusé de dizaines de viols sur des mineurs vietnamiens, le médecin se présente en « misérable client de prostitués ». Une défense classique.