Formé chez les Saint-Martin, proche de milieux d’extrême droite et admirateur de Poutine, l’évêque de Bayonne irrite mais ne cille pas.
Son rôle dans la série.
Né en 1929, l’abbé grandit en milieu rural. Dans son diocèse d’origine, à Tours, il s’attire les foudres de son évêque, trop à gauche à son goût. Il monte alors à Paris pour se faire prêtre de la reconquête conservatrice, après le concile Vatican II qui aurait ouvert les vannes du grand laisser-faire ecclésial – une sorte de Mai 68 catholique. Contrairement à son alter ego intégriste Mgr Marcel Lefebvre, il reste fidèle à Rome et trouve refuge à Gênes, en Italie, sous la protection d’un cardinal réactionnaire. C’est là que naît la communauté Saint-Martin, qu’il mène à la baguette jusqu’à sa mort, en 2005. Il ne vivra pas assez longtemps pour constater l’incroyable succès de sa communauté, jadis méprisée et aujourd’hui appelée à la rescousse par une grande partie des diocèses de France.
Formé chez les Saint-Martin, proche de milieux d’extrême droite et admirateur de Poutine, l’évêque de Bayonne irrite mais ne cille pas.
Dans les années 2000, la communauté Saint-Martin a traqué les séminaristes homosexuels en son sein, thérapies de conversion à l’appui.