Pendant que la voiture recule en ville, elle reste incontournable à la campagne. Deux France qui s’éloignent et semblent irréconciliables.
Son rôle dans la série.
Jean-Louis Diesel n’existe pas, mais il est tout le monde en même temps. Il est l’automobiliste français moyen, celui qui a quitté le centre-ville pour la campagne avec sa famille. Là où tous les déplacements, toute la vie du matin au soir, sont confiés à la voiture individuelle et rien d’autre. Pendant longtemps, il n’y avait pas réfléchi. La bagnole faisait partie du paysage, de l’évidence : elle réglait tous les problèmes sans encombrer particulièrement sa vie. Puis l’urgence écologique s’est installée dans le débat et, même s’il n’est pas trop politique, Jean-Louis a commencé à réfléchir autrement. Peu à peu, sa voiture qu’il ne regardait jamais vraiment a commencé à lui peser – mais aussi à lui coûter de plus en plus cher. Il est prêt à faire les efforts nécessaires pour ralentir la catastrophe climatique déjà en cours, mais il manque d’options de mobilité et ne peut se passer de sa voiture au quotidien. Il est piégé.
Pendant que la voiture recule en ville, elle reste incontournable à la campagne. Deux France qui s’éloignent et semblent irréconciliables.
Loin des villes, la demande de pistes cyclables explose, à la recherche d’une alternative à la voiture individuelle pour les petits trajets.
Propulsés par la voiture toute-puissante, les pavillons et l’étalement urbain règnent depuis cinquante ans sur la France. Une impasse.