Il est danois comme le vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard. Mais Michael Mørkøv a fini bon dernier, juste devant la voiture-balai.
Son rôle dans la série.
Il était à la ramasse chez les jeunes, à peine bon à être sélectionné dans l’équipe nationale B du Danemark, mais Jonas Vingegaard est parti travailler dans une usine à dépiauter et emballer le poisson, et il en est ressorti grand coureur cycliste. « Le Poissonnier », l’a appelé le président Macron, en visite sur le Tour de France 2022 qu’il a remporté (Vingegaard, pas Macron). Le qualificatif est un peu réducteur, voire soupçonneux (dopage ?), pour désigner un coureur né en 1996 et qui, c’est vrai, contrairement aux autres prodiges, n’était pas taillé pour la victoire. La joue creuse et les jambes en soie, les côtes presque lui transperçant la peau quand il retire son maillot, le vainqueur sortant du Tour respire une joie et une santé très contenues. Mais il attaque le Tour de France 2023 dans la peau écaillée de favori.
Il est danois comme le vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard. Mais Michael Mørkøv a fini bon dernier, juste devant la voiture-balai.
Depuis une chute, le coureur traîne son corps meurtri. Les médecins lui ont dit de grimper dans la voiture-balai ; son courage l’en empêche.
L’étape Vulcania-Issoire comme vous ne l’avez jamais vue : depuis la banquette arrière de la voiture-balai avec « Les Jours ».
S’accrocher aux voitures, ça évite aux mauvais grimpeurs l’élimination. Après, c’est une affaire de morale. Et de commissaires dans les buissons.