La société bouleverse le secteur des transports et ne cesse, depuis son installation en France, de faire du chantage à l’emploi.
Son rôle dans la série.
En 2013, Karim Ferchiou découvre que beaucoup de chauffeurs Uber louent leurs voitures chez Avis, Hertz et autres marques grand public, faute d’avoir les moyens d’acheter leur outil de travail. Cet ex-courtier en assurance perçoit vite les risques juridiques d’un tel système. Il entreprend alors de louer une poignée de véhicules avec des contrats taillés pour les VTC. Quatre ans plus tard, sa société, Voitures noires, affirme détenir 2 500 berlines. Chiffre d’affaires en 2016 : 19 millions d’euros. Uber oriente vers cet allié historique ses aspirants chauffeurs. Télégénique, Karim Ferchiou défend de son côté les intérêts de la plateforme. Président de l’Union des nouveaux acteurs pour la mobilité (Unam), une association créée par Uber pour rassembler son écosystème, il est de tous les combats contre les tentatives de régulation du secteur.
Par Alexia Eychenne