Que sont-ils devenus ? Travailler à son compte, c’était son « rêve d’adolescente ». Désormais chauffeuse VTC, Salima a résisté à 2020.
Son rôle dans la série.
Salima a travaillé plusieurs années comme cheffe de rang dans l’hôtellerie, un métier pas fait pour les vieux ». Elle l’a quitté il y a deux ans pour devenir salariée en CDD chez des « capacitaires ». Ces entreprises de transport – aussi appelées « Loti » du nom d’une loi sur le transport de 1982 – possèdent une flotte de voitures qu’elles louent ou prêtent à des chauffeurs en échange de leurs heures de travail sur les plateformes. Les conducteurs n’ont ainsi pas besoin de créer leur société, ni de passer l’examen VTC. Salima vient, elle, de réussir les épreuves. Elle aspire maintenant à monter sa boîte et à rouler à son compte.
Par Alexia Eychenne
Que sont-ils devenus ? Travailler à son compte, c’était son « rêve d’adolescente ». Désormais chauffeuse VTC, Salima a résisté à 2020.
Interdits de travailler pour les plateformes de VTC depuis décembre, les chauffeurs non diplômés sont laissés à l’abandon.
Sophia, qui emploie une quinzaine de chauffeurs, est devenue complètement dépendante d’Uber. Son chiffre d’affaires s’effondre.
Sans permis VTC, Salima louait sa voiture. Plus simple, pensait-elle. Mais surtout éreintant. Elle a jeté l’éponge.