Le streaming devenu roi, la filière musicale devait s’entendre sur le partage des revenus. En une nuit, tout a capoté.
Son rôle dans la série.
Marc Slyper est une figure des luttes du monde de la musique. Lycéen en 1967, il est à l’origine des comités d’action qui ont agité l’année. Dans la foulée, il adhère à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qu’il quittera à la fin des années 1980 pour la CGT. Entre les deux, il est musicien, tromboniste curieux que l’on a pu croiser dans des formations de jazz klezmer, de free jazz, de musique caribéenne ou de chanson française. Passé au militantisme à plein temps – ou presque –, il est depuis 1998 le secrétaire général du Syndicat national des artistes musiciens au sein de la CGT. À ce poste, il a notamment négocié la convention collective de la musique enregistrée, une première mondiale, et mené la fronde des intermittents pendant l’été 2003. Affable toujours, grande gueule au besoin, Marc Slyper a appris au fil des années à manœuvrer au milieu des exigences de l’industrie du disque autant qu’à éviter les pièges tendus par d’autres représentants des artistes. Il est parti à la retraite en juin 2017
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Marc Slyper est une figure des luttes du monde de la musique. Lycéen en 1967, il est à l’origine des comités d’action qui ont agité l’année. Dans la foulée, il adhère à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qu’il quittera à la fin des années 1980 pour la CGT. Entre les deux, il est musicien, tromboniste curieux que l’on a pu croiser dans des formations de jazz klezmer, de free jazz, de musique caribéenne ou de chanson française. Passé au militantisme à plein temps – ou presque –, il est depuis 1998 le secrétaire général du Syndicat national des artistes musiciens au sein de la CGT. À ce poste, il a notamment négocié la convention collective de la musique enregistrée, une première mondiale, et mené la fronde des intermittents pendant l’été 2003. Affable toujours, grande gueule au besoin, Marc Slyper a appris au fil des années à manœuvrer au milieu des exigences de l’industrie du disque autant qu’à éviter les pièges tendus par d’autres représentants des artistes.
Par Sophian Fanen