Bye-bye labels et distributeurs… La plateforme invite tous les amateurs à déposer leur musique sur ses serveurs. C’est un séisme.
Son rôle dans la série.
En 2005, une entreprise française a compris avant toutes les autres que l’avenir de la musique serait technologique. Que la circulation libre de toute la musique enregistrée en plus d’un siècle, via Deezer ou YouTube, implique de suivre ses mouvements le plus précisément possible afin de récolter le torrent de micropaiements qui tendent à remplacer le disque. Believe s’occupe donc non seulement de la distribution de catalogues dématérialisés sur l’ensemble des plateformes de téléchargement et de streaming, mais surtout de gérer leurs droits et de collecter leurs revenus. C’est Denis Ladegaillerie, qui a dirigé la stratégie numérique d’Universal aux États-Unis avant de prendre la tête du premier service de musique numérique – eMusic – et de MP3.com, le premier site permettant l’échange social de fichiers de musique, qui a créé ce qui est depuis devenu un géant qui parle d’égal à égal avec les majors. La nouvelle major a aussi de réelles ambitions dans le disque, puisqu’elle publie, via les labels Musicast et Naïve qu’elle a rachetés, les disques de Jul, PNL ou Jeanne Added.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
En 2005, une entreprise française a compris avant toutes les autres que l’avenir de la musique serait technologique. Que la circulation libre de toute la musique enregistrée en plus d’un siècle, via Deezer ou YouTube, implique de suivre ses mouvements le plus précisément possible afin de récolter le torrent de micropaiements qui tendent à remplacer le disque. Believe s’occupe donc non seulement de la distribution de catalogues dématérialisés sur l’ensemble des plateformes de téléchargement et de streaming, mais surtout de gérer leurs droits et collecter leurs revenus. La maison représente aujourd’hui 10 millions de titres pour 20 000 clients, selon ses derniers chiffres. C’est Denis Ladegaillerie, qui a dirigé la stratégie numérique d’Universal aux États-Unis avant de prendre la tête du premier service de musique numérique (eMusic) et de MP3.com, le premier site permettant l’échange social de fichiers de musique, qui a créé ce qui est depuis devenu un géant qui parle d’égal à égal avec les majors. Believe se heurte toutefois aujourd’hui aux limites de son modèle basé avant tout sur le développement d’outils numériques très à jour : il a du mal à parler artistique. Quand Idol, son petit concurrent français, choisit ses labels avec une grande connaissance de l’état de la création, Believe reste un géant aux oreilles d’argile. C’est pour entrer dans ce jeu-là que Believe a notamment racheté les labels Musicast et Naïve récemment.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
En 2005, une entreprise française a compris avant toutes les autres que l’avenir de la musique serait technologique. Que la circulation libre de toute la musique enregistrée en plus d’un siècle, via Deezer ou YouTube, implique de suivre ses mouvements le plus précisément possible afin de récolter le torrent de micropaiements qui tendent à remplacer le disque. Believe Digital s’occupe donc non seulement de la distribution de catalogues dématérialisés sur l’ensemble des plateformes de téléchargement et de streaming, mais surtout de gérer leurs droits et de collecter leurs revenus. La maison représente aujourd’hui 10 millions de titres pour 20 000 clients, selon ses derniers chiffres. C’est Denis Ladegaillerie, qui a dirigé la stratégie numérique d’Universal aux États-Unis avant de prendre la tête du premier service de musique numérique (eMusic) et de MP3.com, le premier site permettant l’échange social de fichiers de musique, qui a créé ce qui est depuis devenu un géant qui parle d’égal à égal avec les majors. Believe Digital se heurte toutefois aujourd’hui aux limites de son modèle basé avant tout sur le développement d’outils numériques très à jour : il a du mal à parler artistique. Quand Idol, son petit concurrent français, choisit ses labels avec une grande connaissance de l’état de la création, Believe Digital reste un géant aux oreilles d’argile. C’est pour entrer dans ce jeu-là qu’a été lancé le label Believe Recordings.
Par Sophian Fanen
Bye-bye labels et distributeurs… La plateforme invite tous les amateurs à déposer leur musique sur ses serveurs. C’est un séisme.
La directive qui rééquilibre le rapport de force entre plateformes et labels a été votée. Mais les artistes auront-ils leur part ?
Petits streams (3/6). Hors du rap, les longs formats ne font pas le poids face aux playlists. Au grand dam des labels indépendants.
Bling-stream (7/7). Dans le système actuel, l’argent des plateformes va aux plus écoutés. Donc au rap, aux dépens de la diversité.
Bling-stream (6/7). Mal médiatisés et contraints à la course aux clics sur Spotify, les petits artistes fraudent pour se lancer.
Bling-stream (5/7). « Les Jours » révèlent que la prétendue triche massive aux fausses écoutes représente moins de 5 % des streams.
Bling-stream (4/7). Face à l’inexorable montée du streaming, le CD résiste mais est mal barré, et le vinyle a un coup à jouer.
Bling-stream (3/7). Spotify a beau vouloir l’enterrer pour imposer ses playlists, le long format reste un passage obligé.
Bling-stream (2/7). Fini, les morceaux choisis par les labels. Connectés à leurs idoles, les fans décident désormais des tubes.
Bling-stream (1/7). Et si le succès du rap sur les plateformes était une réplique du phénomène yéyé dans les années 60 ?
Ondes de choc (3/4). La FM utilise sa puissance de frappe auprès des foules pour se différencier du streaming. Jusqu’à quand ?
Sur les pas des radios commerciales, Spotify et Deezer enferment leurs auditeurs dans un univers limité et ultraconfortable.
Elle s’est péniblement faite au streaming, et voilà que les artistes n’ont plus besoin d’elle… Sale temps pour la major.
La gonflette du streaming existe. Mais pour ces rappeurs, c’est un contre-feu des majors pour masquer leurs mauvais résultats.
Libérés, délivrés (1/2). Autrefois dépendants des labels, les musiciens deviennent aujourd’hui leurs propres patrons.
La guerre de YouTube (2/2). Au-delà de l’argent, l’industrie musicale exige plus de contrôle sur les vidéos.
Tubes en chaîne (4/4). Le boulot de « curation » de Délicieuse musique préfigure le monde de la musique de demain.
Tubes en chaîne (3/4). Les indépendants sont perdus et les médias pataugent. Les majors, elles, squattent les clics.
Tubes en chaîne (2/4). Si les êtres de chair et d’oreilles sont revenus au cœur de la création des sélections, c’est pour guider les robots.
Tubes en chaîne (1/4). Avec le streaming, l’album recule face à la playlist, collection de chansons prêtes à consommer.