Les deux groupes abandonnent leur fusion, face aux contraintes de l’Autorité de la concurrence qui exigeait la vente des chaînes TF1 ou M6.
Son rôle dans la série.
Martin Bouygues a été élevé au grain par son père Francis, le fondateur du groupe de BTP éponyme en 1952 et c’est d’ailleurs sa propre année de naissance. À 22 ans, il est recruté dans la boîte familiale en tant que constructeur de travaux. Belle ascension : seulement quinze ans plus tard, en 1987, il est nommé vice-président du groupe de BTP devenu le premier au monde. Et c’est lui, plutôt que son frère Nicolas ou sa sœur Corinne, qui prend la succession du père en 1989, qui se pique de cinéma (avec Ciby2000 qui produira Lynch ou Almodóvar). Sous le règne de Martin Bouygues, le groupe continue de marcher sur trois pattes totalement inégales financièrement parlant : la construction représente un chiffre d’affaires de 26,2 milliards d’euros en 2020, Bouygues Telecom compte pour 6,4 milliards et TF1 pour 2 pauvres petits milliards seulement. Mais que voulez-vous, la télé, dans laquelle Bouygues est entré en 1987 à la faveur de la privatisation de TF1, c’est plus rigolo que le béton. Et Martin Bouygues, plutôt discret et d’ordinaire sur son quant à soi, même quand il arpente le Fouquet’s le soir de la victoire de son ami Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012, y a un ennemi juré : un certain Vincent Bolloré…
Les deux groupes abandonnent leur fusion, face aux contraintes de l’Autorité de la concurrence qui exigeait la vente des chaînes TF1 ou M6.
Info « Les Jours ». Pour autoriser la fusion des deux groupes privés, l’Autorité de la concurrence préconise la revente… d’une des deux chaînes.