Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Son rôle dans la série.
Agile et filiforme, Michel Chellaoui n’a pas son pareil pour escalader les gouttières des maisons et entrer par les balcons. Tout petit, il a perdu son père kabyle et a été élevé par un forain. Chellaoui s’est initié au métier de cambrioleur avec un ancien antiquaire. Le tandem sillonne alors les beaux quartiers, habillés en bleu de travail, repèrent des bonnes adresses, se font passer pour des employés du gaz auprès de la domestique et la baratinent pour connaître les jours d’absence des propriétaires. Coopté par Robert Marguery, le monte-en-l’air solitaire a participé au braquage retentissant du Crédit de la Bourse en 1974, puis a tout naturellement été intégré au gang des postiches lorsque l’équipe a triplé de volume, en 1982-1983. Attrapé dans une planque de la bande à l’issue d’une fusillade avec la police, il n’a pas pu participer à la dernière campagne de braquages du gang. Il a été condamné à dix ans de prison. Aujourd’hui retraité à Bagnolet, Chellaoui a réchappé à deux cancers.
Par Patricia Tourancheau
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Le 14 janvier 1986, rue du Docteur-Blanche à Paris, l’ultime braquage du gang se termine dans le sang et le caniveau.