L’OM vient d’éjecter du Vélodrome le club de supporters, accusé d’enrichissement personnel et de vente de faux billets.
Son rôle dans la série.
Patron des Yankee (3 500 membres en virage Nord), il a pris la suite de son frère Lionel, alors que sa mère Danielle a, jusqu’à son décès en 2002, tenu les comptes de l’association des supporters, parfois appelée « Yankee Tonini Family ». Le groupe a commencé autour des potes de lycée de Lionel, il s’est ensuite agrandi, a connu les belles années Tapie, puis a bouffé de la vache enragée sous l’ère Robert Louis-Dreyfus (1996-2016), « un carnage », à part la période de la présidence Pape Diouf et un titre de champion en 2010. « On pensait : “RLD, c’est une fortune, on va régner sur le championnat”, mais on a surtout régné sur la rubrique judiciaire », déplore Michel Tonini, assez chaud également contre Vincent Labrune. Selon lui, le président de 2011 à 2016 a « détruit un modèle qui remplissait le stade » en récupérant la gestion des abonnements que Tapie avait dévolue aux associations de supporters. Et « ceux qui arrivent derrière ne nous considèrent pas », peste-t-il, en faisant remarquer qu’ils galèrent pour remplir les tribunes.
Par Michel Henry