En 2005, le cadavre d’une femme est retrouvé dans une valise. La date du décès ? Inconnue… jusqu’à ce que des mouches entrent en scène.
Son rôle dans la série.
Longue de 10 à 14 mm, tête et thorax gris terne, abdomen bleu clair métallisé avec marques noires, poitrine violet clair, corps et pattes bigrement velus, et yeux rouges… Voilà à gros traits le portrait-robot d’une mouche bleue (également nommée « mouche à viande », et membre de la grande famille de celles qu’on appelle les « mouches à merde »). Calliphora vomitoria, une nécrophage, est l’une des fidèles alliées des entomologistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). La femelle pond ses œufs où elle trouve à se nourrir : viande en décomposition, ordures ou matières fécales. Des larves blanchâtres (les fameux asticots) commencent immédiatement à se nourrir des matières en décomposition où elles ont éclos. À noter, ces mouches seraient pollinisatrices de quelques fleurs émettant une odeur forte, comme la verge d’or.