Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui a fait des lignes TER un enjeu politique, chouchoute les usagers-électeurs.
Son rôle dans la série.
Encarté au Modem, passé dans sa jeunesse par le cabinet de François Bayrou, l’élu savoyard a fait figure de prise de guerre centriste lors de la campagne de Laurent Wauquiez en 2015. Quelque semaines avant son ralliement, le maire de La Ravoire, à côté de Chambéry, n’avait pourtant pas de mots assez durs contre le candidat LR, à qui il reprochait « un discours ultra-clivant qui prête le pas aux rassemblements homophobes, europhobes et islamophobes ». Devenu vice-président aux transports du conseil régional, il se présente finalement aux législatives de 2017 sous l’étiquette du Rassemblement En marche. Devenu député, il quitte l’exécutif régional, officiellement en bonne entente avec le patron de la région. Peu bavard sur Laurent Wauquiez, il lâche seulement ce commentaire dans un article du Monde : « Avec ses plus proches, il peut être cruel. »
Par We Report
Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui a fait des lignes TER un enjeu politique, chouchoute les usagers-électeurs.