Universitaires et réalisateurs se sont retrouvés la semaine dernière au festival de Douarnenez, consacré au cinéma turc.
Son rôle dans la série.
Pinar Selek enseigne depuis septembre 2016 en sciences politiques à l’université Sophia Antipolis de Nice (après avoir enseigné à Strasbourg). Sociologue et chercheuse, elle a dû fuir la Turquie après y avoir connu la torture et la prison, en raison de ses travaux sur le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK. Elle a été condamnée et acquittée cinq fois pour « appartenance à une organisation illégale », dans des procédures parfois complètement arbitraires. Elle ne peut pour l’instant rejoindre son pays, où une procédure reste en cours : « La liberté ou la prison à vie. »
Par Olivier Bertrand