Les nouvelles molécules comme le sémaglutide sont-elles une bonne nouvelle pour la santé des personnes grosses… et contre la grossophobie ? Pas sûr.
Son rôle dans la série.
Le sémaglutide est une molécule appartenant aux incrétinomimétiques, une famille de médicaments en passe de révolutionner la prise en charge de l’obésité. Injectée sous la peau, la molécule mime les effets d’une hormone digestive naturellement produite par les cellules de l’intestin : le glucagon-like peptide-1 (GLP-1). Elle est disponible sous deux dosages… et sous deux identités. Le sémaglutide a d’abord été commercialisé contre le diabète de type 2, sous le nom d’Ozempic. Avant que son heureux propriétaire, le laboratoire danois Novo Nordisk, ne découvre son potentiel contre l’obésité. À un dosage plus important, la molécule lancée sur le marché sous le nom de Wegovy diminue l’appétit et permet une perte de poids qui peut atteindre 15 % de la masse corporelle initiale. L’Ozempic – potentiellement détourné de son indication pour faire fondre les kilos en trop – et le Wegovy sont devenus les stars des cabinets médicaux et des magazines people. Au point de connaître régulièrement des pénuries. Mais gare, d’autres incrétinomimétiques, qui semblent encore plus efficaces contre le surpoids, les talonnent.
Par Héloïse Rambert
Les nouvelles molécules comme le sémaglutide sont-elles une bonne nouvelle pour la santé des personnes grosses… et contre la grossophobie ? Pas sûr.
Troubles gastro-intestinaux, pensées suicidaires… Loin des fantasmes, des études commencent à tomber sur les nouveaux médicaments anti-obésité.