Fourre-tout, enfermant, voire stigmatisant, le terme vit ses dernières heures. Mais changer un mot résoudra-t-il tous les problèmes ?
Son rôle dans la série.
Stéphane Ndjigui est arrivé dans le business de la musique dans les cartons du Secteur Ä, le collectif qui a propulsé Doc Gyneco, Passi ou les Neg’ Marrons. Né à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), comme une grande partie de ces artistes, lui n’était pas rappeur mais a senti qu’il y avait des choses à faire dans les bureaux. Stagiaire à ses débuts au sein de la major EMI, il a conquis la confiance de Benjamin Chulvanij, aujourd’hui chez Universal, et d’Emmanuel de Buretel, qu’il a suivi lorsque ce dernier a créé le label indépendant Because Music. Stéphane Ndjigui y est aujourd’hui en charge de la direction artistique du pôle rap.
Par Sophian Fanen
Fourre-tout, enfermant, voire stigmatisant, le terme vit ses dernières heures. Mais changer un mot résoudra-t-il tous les problèmes ?
Artistes et salariés racisés s’organisent pour prendre la place qui leur revient dans une industrie qui les écarte du pouvoir.
Méprisé et exotisé, le genre a connu un revirement total de l’industrie depuis l’avènement du streaming. Trop tard pour les artistes.