Titre :
Cuphead
Durée estimée :
Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult va nous parler d’un… d’un jeu indépendant qui débarque sur Switch ? Tu sais mon Pipo, les blagues les plus courtes sont les meilleures !
Pierre-Alexandre :
Salut Corentin ! Je te promets tu vas voir que, comme toujours, ça n’est pas gratuit et que j’ai de bonnes raisons d’en parler. La première, c’est bien évidemment pour fêter ton retour.
C : Oui alors t’es pas non plus OBLIGÉ de me prendre pour une truffe, hein ! D’autant que je sais parfaitement que tu as profité de mon absence pour refourguer du metroidvania en pixel-art à Thomas.
P : Pardon, je recommencerai pas :3 Non en vérité c’est super intéressant parce que ça pourrait être le premier pas d’un rapprochement historique entre deux acteurs majeurs du jeu vidéo. De plus en plus de rumeurs évoquent un partenariat plutôt massif entre Nintendo et Microsoft, une rumeur qui gagne en épaisseur avec la sortie de Cuphead sur Switch.
[MUSIQUE]Cuphead01
C : Ah mais oui Cuphead ! C’est vrai qu’il s’était fait attendre, lui ! Et surtout, c’est vrai que c’était une exclusivité PC et Xbox One.
P : Ouaip ! Et mine de rien avec Minecraft, ça fait la deuxième propriété intellectuelle de Microsoft à atterrir sur la console de Nintendo, ce qui est quand même un petit événement. Un événement qui n’aide pas vraiment à faire taire les rumeurs qui voudraient que le Game Pass - l’abonnement Netflix à jeux vidéo de Microsoft, en gros - arriverait en streaming sur Switch.
C : C’est vrai que ça devient de plus en plus crédible ces histoires ! Mais revenons à nos moutons : Cuphead, qu’est ce que c’est ?
P : Alors c’est un jeu d’action très très corsé et généralement impitoyable, qui s’inspire des jeux d’arcade à l’ancienne comme Metal Slug ou Contra
C : Ah oui ces jeux des années 80, super difficiles, où on mourrait super vite là, avec souvent des boss gigantesques qui te lancent des attaques à apprendre par coeur !
P : Et ben tu ne crois pas si bien dire puisque Cuphead pourrait justement être rangé dans la catégorie des boss rush ! A savoir, des jeux où tu enchaines uniquement des combats contre des adversaires imposants et meurtriers.
Tu as bien quelques niveaux de plateforme action un peu plus classiques mais ils servent surtout à souffler un peu tous les trois/quatre combats et à récupérer des pièces pour acheter des armes et des pouvoirs.
C : Ah donc tu peux quand même un peu faire évoluer ton personnage !
P : Ah oui oui ! Tu pourras avoir divers types d’armes donc, mais aussi un pouvoir actif et un passif à choisir parmi ceux que tu as acheté. Et ça sera pas de trop pour s’attaquer aux différents adversaires du jeu, qui ont plein d’attaques différentes et qui guettent la moindre inattention du joueur un peu étourdi.
[MUSIQUE]Cuphead02
C : C’est vraiment du gameplay à l’ancienne, donc, au millimètre de poil de fesse. Mais ces fameux boss justement, ils sont réussis ?
P : Ah ben tu parles, c’est la pierre angulaire du jeu donc heureusement qu’ils sont réussis ! Tu vas affronter un génie qui sort d’une lampe, une fleur énervée, deux grenouilles qui se transforment en bandit manchot ou encore une sirène gorgone, qui auront toujours de nombreuses attaques, variées et superbement animées.
C : Ah, je me demandais quand tu allais y arriver !
P : Mais il faut savoir être patient mon doux mon roi ! En effet, les auditeurs l’auront peut-être compris en écoutant les extraits audio qui habillent cette chronique : toute la direction artistique de Cuphead s’inspire des dessins animés des années 30 avec la Fleischer - Betty Boop - dans les influences principales.
Et le résultat est tout bonnement HAL-LU-CI-NANT. Entièrement animé à la main, Cuphead est un véritable bonheur de chaque instant pour les rétines. Les boss sont gigantesques, bourrés de mimiques et d’animations spéciales qui en font un jeu vraiment à part. La bande-son n’est pas en reste avec des compositions festives et dansantes qui empêcheraient presque de lâcher une bordée d’insultes quand on perd pour la 17e fois contre cette saloperie de dragon à trois têtes de sa mere la $%£§-
C : Wesh Pipo, je sais de source sûre que des enfants écoutent.
P : Oui oui pardon. Bref, Cuphead c’est un jeu qui prouve que faire du bon rétro ne demande pas nécessairement des graphismes en pixel-art, puisque ça reste un jeu vraiment proche de ses influences des années 80 ; tout en arrivant à se trouver une identité qui n’a rien à voir avec la choucroute.
[MUSIQUE]Cuphead03
C : Ok donc c’est un jeu qui te plaît bien. Mais sa version Switch, qu’est-ce qu’elle vaut ?
P : Et bien elle est absolument impeccable ! Fluide, jouable (attention quand même, les petits boutons de la Switch ne conviennent pas à tout le monde, on va peut-être conseiller une manette annexe), et elle se prête parfaitement au jeu portable avec ses combats vite perdus.
Mais en plus, elle débarque avec une mise à jour qui devrait aussi toucher les autres versions et qui ajoute :
- la possibilité d’incarner Mugman (le deuxième perso pour la coop) en solo
- Plein de nouvelles traductions dont le français
- Des cinématiques un peu animées
- Et plein de correctifs ici ou là.
Et pour terminer, cette mise à jour n’a rien à voir avec le vrai DLC (The Delicious Last Course) qui devrait arriver un peu plus tard partout.
C : Et bien merci Pierre-Alexandre ! Cuphead c’est développé par le Studio MDHR et c’est disponible sur PC, Xbox One et maintenant Switch pour une vingtaine d’euros. A bientôt !
« Cuphead » sur Switch : premier de la tasse
Après avoir fait son petit effet sur PC et Xbox One, voilà que le redoutable « Cuphead » débarque sur Switch ! Il marque également un rapprochement loin d’être anodin entre deux mastodontes de l’industrie, celui de Nintendo et de Microsoft ! Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » nous dit ce que vaut ce portage plus qu’attendu.
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