Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult va jouer les entremetteurs entre deux grandes familles de joueurs. Qu’est-ce que tu me fais dire, encore, Pierre-Alexandre ?
Pierre-Alexandre : Salut Corentin !
Eh ben ouais, aujourd’hui je sais pas, mais je me sens envahi par un grand élan de solidarité, d’amour de mon prochain et de paix entre les peuples.
Aujourd’hui je voudrais réconcilier deux écoles de joueurs, que dis-je, deux CLANS.
[MUSIQUE] Duelyst1
A toi joueur de cartes qui ne jure que par Hearthstone, ou Shadowverse, je veux prouver que l’on peut s’amuser avec des jeux intelligents et intéressants !
Et à toi, joueur de Xcom, de Final Fantasy Tactics ou de Fire Emblem, je veux dire que tu peux t’éclater sans pourcentages arbitraires, dans des parties qui durent moins de quarante minutes !
Bref aujourd’hui mes chers amis, je veux tous vous inviter dans le monde merveilleux de Duelyst.
C : Non mais ça va bien là ? T’es intenable ! Et puis bon c’est plus tout jeune Duelyst alors c’est quoi ton excuse pour en parler là ?
P-A : Corentin, Corentin, mon cher Corentin. Ai-je vraiment besoin d’une excuse pour parler de mon jeu de cartes préféré depuis Magic L’Assemblée, un jeu injustement discret et encore régulièrement mis à jour ? Je ne pense pas non.
C : Bon ok, vas-y, on pourra pas t’en empêcher de toutes façons.
P-A : Merci beaucoup.
Duelyst donc, c’est le projet d’amour du studio Counterplay Games, monté par quelques grands noms du milieu. Tu vas y retrouver Keith Lee, fondateur de la boîte et lead producteur de Diablo 3, Cristoph Ha, un artiste qui a bossé sur Overwatch, Starcraft 2 ou World of Warcraft,
Mais encore Glauber Kotaki, un artiste qui a participé à Rogue Legacy ou tout simplement Eric Lang, l’un des game-designers les plus chauds du moment, responsable de nombreux jeux physique comme le jeu de cartes Bloodborne mais aussi des jeux de plateau XCom, Game of Thrones et j’en passe.
C : Et donc cette petite équipe elle se réveille un matin en se disant qu’elle va bouffer Hearthstone ?
P-A : Pas totalement. Duelyst a été kickstarté en 2014 et, après une bonne période de bêta, est sorti en avril 2016, malheureusement sans grand bruit.
Alors que nom de nom, il devrait faire péter les décibels puisque Duelyst est un hybride brillant entre le jeu de cartes et la stratégie au tour par tour.
[MUSIQUE] Duelyst2
Chaque partie commence avec un damier et, de chaque côté du terrain de jeu, un général (en gros l’unité qui représente le joueur, avec 25 points de vie et un pouvoir spécial)
Le but des deux joueurs est donc de tuer le général adverse en invoquant des créatures ou avec des sorts
Et l’intérêt du damier c’est qu’on y déplace ses créatures et que du coup, toutes les capacités classiques du genre se retrouvent mêlées à une certaine science du placement.
Par exemple, une créature qui possède la capacité provocation, forcera les neufs cases autour d’elle à la prendre pour cible.
C : Ah oui en gros les capacités sont adaptées au jeu sur plateau !
Exactement ! Et de la même manière, tu vas avoir des mécaniques plus originales comme la différence entre les unités à distance et au corps à corps ou bien la capacité vol, qui permet de rejoindre n’importe quelle case en un tour.
Pour le reste, imagine les jeux que tu connais.
Tu as six factions qui correspondent chacune à une manière de jouer
Puis trois généraux par faction, histoire de spécialiser ton deck de cartes en fonction de leur pouvoir.
Et il est peut-être là le deuxième coup de génie de Duelyst : on ressent vraiment une différence dans la manière de jouer chaque général.
Il y a ceux qui vont augmenter leur force pour venir frapper eux-mêmes,
celles qui vont invoquer une multitude de petites unités capables de se renforcer entre elles,
D’autres qui peuvent poser des structures qui génèrent des unités et qui les améliorent…
Il y a presque autant de manières de jouer à Duelyst qu’il y a de généraux
[MUSIQUE] Duelyst3
C : Ah oui en effet, je commence à voir l’originalité et l’intérêt du jeu.
Mais si nos auditeurs veulent y jouer, j’ai deux questions essentielles :
Est-ce qu’il coûte cher et est-ce qu’on y trouve encore des joueurs ?
P-A :
Eh bien je suis ravi de t’annoncer deux bonnes nouvelles :
Duelyst est un free-to-play, et il ne vend que des packs de cartes et des éléments cosmétiques.
Pour te dire, il est tellement honnête que je leur ai acheté 20€ de packs de cartes, vu le nombre d’heures que j’avais pu passer gratuitement dessus.
Et pour ce qui est des joueurs, malgré une baisse de fréquentation presque normale et mécanique, je trouve encore des adversaires en moins de 20 secondes.
Surtout, c’est un jeu qui n’arrête pas d’être mis à jour avec de nouvelles mécaniques, de nouvelles cartes, de nouveaux généraux et même des combats contre des boss et des événements saisonniers.
En plus, ils ont conclu un partenariat avec Namco Bandai en 2017 qui devrait leur faciliter la vie niveau communication et qui n’a pas eu trop d’effets pervers sur le jeu à mes yeux.
C : Eh bien merci beaucoup Pierre-Alexandre ! Duelyst c’est développé par Counterplay games et c’est disponible sur PC pour la modique somme de rien du tout.
A bientôt !
« Duelyst » : cartes sortables
On le sait, Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » ne fonctionne qu’au coup de cœur. Et ce n’est pas un amour tout à fait récent qu’il nous ressort ici, puisqu’il s’agit de « Duelyst ». Revenons sur ce très bon free-to-play qui mélange avec brio jeu de stratégie au tour par tour et jeu de cartes.
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