Les sushis aux additifs, les crevettes grises au bain de conservateurs et les cornichons délocalisés. Voilà le trio des pires produits dévoilés jusqu’ici dans cette série. Ils ont un autre point commun : ils se vendent tous dans les grandes surfaces. Pour trouver leurs alternatives locales, on doit au contraire souvent s’éloigner des hypers et des supers. Mais en se baladant dans les rayons, on trouve pourtant partout des noms qui fleurent bon l’humus, des logos qui remettent l’église au milieu du village, des slogans du cru et des tronches de paysans. On s’est donc posé une question simple : qui sont ces producteurs lookés local ? Coup de bol : on a trouvé une histoire assez drôle dès notre premier essai.
On vous raconte. Dès l’entrée de la première grande surface explorée, on est tombés sur un petit producteur, une motte de terre dans la main. Enfin, plutôt sur sa photo ornée d’un logo bleu-blanc-rouge et apposée sur un sachet de pommes de terre. En haut dudit sachet trône le nom de la marque, Doréoc, suivi du mot « nature », le tout accompagné d’une mignonne petite coccinelle. On y lit aussi, juste au-dessus de la photo de notre nouvel ami paysan, un slogan fort : « Nos producteurs s’engagent. »
Forcément, on a eu envie de discuter avec l’agriculteur engagé dont la tête est ainsi mise en avant par cette marque visiblement amoureuse des coccinelles. Mais d’abord, Doréoc. C’est une marque du groupe Pom’Alliance, qui se proclame « numéro 1 de la pomme de terre en France ».