Capistrano Beach

Mortelle California ?

Fin du monde. Chaque midi, « Les Jours » vous offrent une mauvaise nouvelle. Aujourd’hui, une étude inquiétante… et insuffisante.

Épisode n° 57
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California Dreamin’ ? Mouais

Il y a les sécheresses, qu’on retrouve derrière les incendies de ces dernières années

Il y a l’activité sismique de la région

Il y a les glissements de terrain, qui ont ainsi valu à la Highway 1 d’être coupée pendant quatorze mois entre 2017 et 2018

Il y a les route côtières inondées par les vagues, comme à Corcoran Lagoon, près de Santa Cruz, en 2016

Californie
Photo Amy Foxgrover/US Geological Survey.

Une récente étude table, elle aussi, plutôt sur un cauchemar pour le littoral californien

Pilotée par l’Institut d’études géologiques des États-Unis et publiée dans la revue Scientific Reports, elle associe pour la première fois de multiples paramètres 

À la hausse du niveau de la mer due au changement climatique, elle ajoute les tempêtes, l’action des marées, l’érosion des falaises, la disparition des plages, etc.

Le but : obtenir une estimation plus fine du risque d’inondation sur les côtes

Histoire de ne pas se contenter de prévisions pour 2010, le modèle utilisé joue avec les variables : hausse des eaux de 25 cm ou de 2 mètres ? Tempête annuelle, de la décennie ou du siècle ?

Grâce à ce travail, on constate que même avec des valeurs assez faibles les conséquences sont désastreuses, effets combinés obligent

Comme le souligne le Los Angeles Times, « avec une projection de hausse du niveau de la mer de 25 centimètres pour 2040, le nombre de Californiens exposés à une inondation ne semble pas trop significatif – mais ajoutez une “tempête du siècle” et ce sont sept fois plus de gens qui sont en danger »

Au point de mettre en péril la vie de ces habitants ? On ne le saura pas

Car les chercheurs ont choisi d’insister sur leurs conclusions en dollars sonnants et trébuchants : tant de dégâts chiffrés à telle somme, tant de demeures côtières de telle valeur détruites…

L’étude vise manifestement plus les décideurs que les populations 

À demain (si on tient jusque-là).