«Comment ça, le gouvernement va offrir des portables aux ados pour qu’ils y mettent leur passe sanitaire ? », « C’est vrai que Sanofi a annoncé qu’il sortira son vaccin quand l’épidémie sera finie ? » Nouvelle édition du Journal de reredéconfinement, votre fil d’informations vérifiées et validées par la rédaction pour répondre à toutes les questions que vous vous posez sur la crise sanitaire (et celles que vous ne vous posez pas). Et toujours en accès libre.
Le passe pour les ados. À partir de ce jeudi 30 septembre, les adolescents âgés de 12 ans et deux mois à 17 ans doivent présenter un passe sanitaire pour entrer dans un restaurant ou aller au cinéma (ainsi que dans tous les lieux où le passe est obligatoire pour les adultes). L’accès aux établissements scolaires n’est, lui, pas concerné, sauf en cas de sortie organisée dans un lieu susceptible d’accueillir du public au même moment. Mais, subtilité, si un créneau est spécialement réservé aux élèves, alors il ne sera pas exigé. De même, les ados n’en auront pas besoin pour faire du sport à l’école mais devront le présenter dans les clubs sportifs ainsi que dans les médiathèques.
… jusqu’à l’été ? Évoqué la semaine dernière par Gabriel Attal, un projet de loi sera déposé permettant au gouvernement de prolonger le passe sanitaire jusqu’à l’été 2022. « Ce que nous allons proposer au Parlement, c’est de maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu’à l’été, la possibilité d’y recourir », a déclaré le porte-parole du gouvernement. D’abord prévu jusqu’au 30 septembre, le passe avait par la suite été prolongé jusqu’au 15 novembre.
Les élèves se démasquent. De même, comme indiqué par Gabriel Attal la semaine dernière, le gouvernement a annoncé la liste des 47 départements dont le taux d’incidence s’est installé durablement au-dessous de 50 pour 100 000 habitants et où les élèves pourront enlever dès lundi leur masque à l’école primaire. Sont concernés : l’Aisne, l’Allier, les Ardennes, l’Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d’Or, les Côtes-d’Armor, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Dordogne, l’Eure, le Finistère, le Gers, la Haute-Loire, la Haute-Marne, la Haute-Saône, l’Indre, l’Indre-et-Loire, l’Isère, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la Seine-Maritime, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges, l’Yonne.
Fin du « confort ». Les tests dits « de confort » ne seront plus remboursés à partir du 15 octobre prochain. C’est ce qu’a confirmé Jean Castex ce dimanche. « La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner », a justifié le Premier ministre. Ce qui veut dire qu’il sera toujours possible de ne pas payer, mais uniquement si on est vacciné ou si on dispose d’une prescription médicale. Les moins de 16 ans sont aussi exemptés de tout paiement.
La recherche française cherche moins. Sanofi a annoncé avoir décidé d’arrêter le développement de son vaccin à ARN messager contre le coronavirus. Explication : le laboratoire estime que ce dernier arriverait trop tardivement sur le marché. Il poursuit en revanche les essais pour son autre vaccin contre le virus, fondé sur une protéine recombinante et développé avec le britannique GSK. Les résultats des études menées sont attendus avant la fin de l’année.
Que faire en attendant la cinquième vague ? Eh bien participer à la nouvelle campagne d’abonnements des Jours. Jusqu’au 15 novembre, chaque nouvel abonnement annuel ou semestriel souscrit contribue à mettre en accès libre une série que vous choisissez. Vous pouvez ainsi faire coup double : lire un média qui propose une actualité différente et permettre aux personnes qui n’ont pas les moyens de découvrir notre média. Ce qui permettra en plus de renforcer notre indépendance.
Quand me faire vacciner ? Eh bien quand vous voulez, en fait, sitôt que vous avez plus de 12 ans. Suffit d’aller rôder sur sante.fr pour trouver l’adresse d’un centre près de chez soi.
0800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires. Et c’est aussi ce numéro qu’il faut aussi contacter en cas de difficulté à se faire tester.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.