Moins de 48 heures après l’attentat contre le marché de Noël à Berlin, qui a fait 12 morts et 48 blessés lundi 19 décembre, la section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». C’est une habitude, en cas d’attentat à l’étranger, lorsqu’au moins une des victimes (tuée ou blessée) est de nationalité française. Dans le cas de Berlin, une Française de 20 ans a été légèrement blessée dans l’attaque. Les services de police spécialisés – Sdat, DGSI et police judiciaire parisienne – sont saisis. De son côté, et même si l’attentat a été commis hors du territoire, la victime française peut prétendre à une indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme.
Loin d’une simple histoire de procédure, l’ouverture d’une enquête de ce type a des implications très concrètes, pour les victimes comme pour les auteurs, qui peuvent dès lors être poursuivis en France. Dans son livre