
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Ce vendredi, les avocats de Salah Abdeslam ont tenté de montrer qu’il avait évolué tout au long du procès. Verdict le 29 juin.
Questions d’argent, divergences d’analyse, flou autour de leur rôle dans un tel procès… Les avocats des victimes sont appelés à la barre.
Mères, frères, proches… Ils ne sont pas assez impliqués pour être jugés par la cour d’assises spéciale, trop pour ne pas l’être du tout.
Le seul survivant du commando de tueurs a donné pour la première fois sa version du soir du 13 Novembre, qui minimise son implication.
Participant zélé au 13 Novembre et à ses préparatifs, il a, dans une de ses rares réponses, assuré avoir désactivé son gilet explosif.
Le grand ami de Salah Abdeslam aurait pu éclairer la cour sur les derniers préparatifs du 13 Novembre… Las, il est détenu en Turquie.
Pour son premier interrogatoire, il a plaidé qu’il n’avait pas de sang sur les mains, sans renier son soutien à l’État islamique.
Leurs compagnes les ont suivis, quittés ou ne savaient rien : les histoires sentimentales des accusés émaillent le procès du 13 Novembre.
Radicalisation, voyage en Syrie, mystérieux séjour anglais : ce personnage-clé des attentats de Paris et Bruxelles a fait face aux juges.
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
Au fil du procès du 13 Novembre apparaissent les loupés de la police belge, qui a croisé la route de plusieurs des terroristes.
En parallèle de sa propagande hollywoodienne, l’État islamique a développé une sidérante obsession bureaucratique.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Son nom résonne à la cour qui, depuis mardi, retrace le parcours des assaillants. Six ans après, la commune belge tente de se réinventer.
Six des otages retenus par Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont livré un récit brutal, émaillé de moments irréels.
À l’audience, le commissaire de la BAC et le patron de la BRI ont fait le récit de l’intervention des policiers le soir du 13 Novembre.
Certains avocats de victimes accusent la police et le renseignement de n’avoir pas su prévenir l’attentat du 13 Novembre.
Les avocats des vingt accusés du 13 Novembre font parfois face à l’incompréhension. La défense est pourtant un droit et une nécessité.
Au premier jour du procès du 13 Novembre, Salah Abdeslam a revendiqué son engagement. Les premiers mots d’un jihadiste singulier.
Un travail policier d’une ampleur inédite débute le soir des attentats. Il aboutit, ce mercredi, à l’ouverture du procès du 13 Novembre.
Un commando de dix hommes. Le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Moins de quatre heures. 131 morts, près de 700 blessés.
À partir du 8 septembre, vingt hommes sont jugés pour leur rôle présumé dans le 13 Novembre. Des attaques imaginées depuis longtemps.
La France craint que le retour au pouvoir des talibans n’attire de nouveau les radicalisés, comme dans les années 1990-2000.
Détenus en Syrie, 200 à 300 enfants attendent un rapatriement vers la France qui suscite l’hostilité. Pourtant, la réinsertion fonctionne.
Depuis 2015, la justice s’est durcie au point de prendre des décisions arbitraires envers ceux qu’elle considère comme des « velléitaires ».
S’appuyant sur le profil de l’assaillant de Rambouillet, un énième texte antiterroriste consacre la surveillance de masse indifférenciée.
Opération Serval, opération Barkhane… Depuis 2013, Paris a fait le choix de poursuivre une guerre mouvante et sans issue. Un piège.
La radicalisation de Français issus de la classe moyenne blanche déroute les spécialistes et la justice antiterroriste.
Condamné fin 2020, ce chômeur était un cadre de l’organisation… depuis son canapé. « Les Jours » enquêtent sur les nouveaux jihads.
La cour n’a retenu le terrorisme que pour quatre des onze accusés présents, soulignant les faiblesses de l’accusation.
Les avocats de la défense ont combattu l’accusation de « terrorisme », qui fait peser de lourdes peines sur les accusés.
L’avocat historique de « Charlie », Richard Malka, a marqué la fin du procès par une plaidoirie en faveur de la liberté d’expression.
Ni les années d’enquête, ni les audiences n’ont permis de savoir comment les deux frères ont préparé l’attaque de « Charlie Hebdo ».
Quinze jours après le meurtre de Samuel Paty, l’attentat de jeudi s’inscrit dans un contexte de tensions grandissantes sur l’islamisme.
La question de la radicalisation traverse l’assassinat de Samuel Paty aussi bien que le procès des attentats de janvier 2015.
L’assassinat de Samuel Paty, qui avait montré les caricatures de Mahomet à ses élèves de quatrième, fait écho au procès des attentats.
Accusé d’être jihadiste et le complice principal des tueurs de janvier 2015, il tente, à la barre, de passer pour un « simple » voyou.
Le jihadiste s’est procuré des armes importées par des suprémacistes lillois, qui étaient en plus indics de la gendarmerie et de la police.
En plein examen de la question des donneurs d’ordre des attentats de 2015, une attaque a eu lieu devant les anciens locaux de « Charlie ».
Non, le maire de Nice n’a pas été diffamé dans « Les revenants », la série des « Jours » sur les jihadistes de retour en France.
Prix Albert-Londres (2/2). Ils étaient partis faire le jihad, ils sont revenus en France : David Thomson ausculte leurs parcours.
Il est récompensé pour son enquête, publiée par « Les Jours », sur les jihadistes français de retour en France.
Prix Albert-Londres (1/2). Ils étaient partis faire le jihad, ils sont revenus en France : David Thomson ausculte leurs parcours.
Jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, un policier a été tué dans une attaque revendiquée par l’État islamique.
En Syrie, dans la brigade de novices d’Omar Omsen, Quentin n’a pas supporté d’être confronté à la guerre, la vraie (2/2).
Comme beaucoup d’autres jeunes de Nice, il a été endoctriné par un certain Omar. Comme beaucoup, il l’a suivi en Syrie (1/2).
Devenu militaire pour apprendre à manier les armes, Younes est ensuite parti faire le jihad, comme une dizaine d’ex-soldats français.
Par peur de mourir, Kevin a déserté l’État islamique avec femmes et enfants. Transféré en France vendredi, il a été écroué.
Ex-petit dealer, rappeur raté, Abu Mujahid a quitté la France pour l’État islamique. Son projet de vie : mourir vite.
Deux ans après avoir été dénoncé pour apologie du terrorisme par son voisin gendarme, un plombier musulman a été relaxé en appel.
Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête, comme pour chaque attentat commis à l’étranger faisant des victimes françaises.
Trois hommes étaient jugés en début de semaine à Paris pour un séjour en Syrie en 2013. Parmi eux, un ancien soldat.
Nouvelles arrivantes, veuves, divorcées passent par ces maisons pour femmes. Seul moyen de s’en échapper : le mariage.
La collection « Les Jours » - Le Seuil se poursuit avec la publication, ce jeudi, des récits exceptionnels de David Thomson sur les jihadistes.
Une cérémonie via Skype, une ceinture d’explosifs en cadeau : Safya et Lena racontent la violence de l’intime dans l’État islamique.
Elles voyaient la France comme une terre d’humiliation des musulmans. L’EI, comme un paradis. Alors elles sont parties.
Safya, 23 ans, est rentrée de Syrie pour accoucher en France. Mais elle regrette sa vie au sein de l’EI et rêve de repartir.
À son retour de Syrie, Safya, 23 ans, a retrouvé une vie ordinaire malgré des convictions jihadistes toujours bien ancrées.
Sorti de prison, Zoubeir pense à l’après-jihad. Mais son passé pas si lointain le rattrape.
Amateur de vidéos de l’État islamique et bipolaire, Kévin était jugé à Lille lundi. Il a écopé d’une contrainte pénale.
Attaques de gardiens et rapprochement avec les délinquants : l’État islamique prospère en prison, raconte Zoubeir.
Zoubeir et d’autres « revenants » racontent le quotidien en cellule, entre dissimulation et enracinement dans la radicalité.
En prison, Zoubeir est regroupé avec des jihadistes de retour, souvent déçus de leur expérience, mais pas repentis.
À son arrivée en Syrie fin 2013, Zoubeir découvre une ambiance de colo, vantée sur internet à coup de selfies.
Trouver une épouse est l’une des préoccupations des étrangers de l’EI, raconte Zoubeir. Qui a failli « pécho » sur Facebook.
Converti à l’islam lors d’un séjour en hôpital psy, Jean-Claude C. consultait des sites jihadistes dans une bibliothèque. Deux ans de prison.
Entre le premier contact de Zoubeir avec un jihadiste sur internet et son départ en Syrie, sept mois ont suffi.
Zoubeir a grandi dans un HLM de Seine-Saint-Denis. Une adolescence discrète, mais marquée par la religion et l’ennui.
Un an en Syrie, un an en prison : Zoubeir tente de dissuader d’autres jeunes de partir. Il se voit comme un « ex-musulman ».
Après l’arrestation des femmes soupçonnées de préparer un attentat jihadiste à Paris, la justice antiterroriste enquête.
Bracelet électronique, DGSI… Depuis son retour et avant son procès, Yassin doit assumer les conséquences de son jihad.
Ça y est, la famille de Yassin, jihadiste blessé, échappe enfin à l’État islamique. Mais rien ne se passe comme prévu.
Afin de soigner Yassin, blessé en faisant le jihad, ses parents, médecins, ont accepté de travailler pour l’État islamique.
Sa femme et ses filles sont retenues dans une madafa, une maison pour femmes ; Fayçal est désormais seul avec pour objectif de retrouver, mort ou vif, son fils blessé en faisant le jihad.
La famille de Yassin, blessé en faisant le jihad, a décidé d’aller le chercher en Syrie. Elle arrive dans l’État islamique.
Parti faire le jihad, Yassin a été blessé. Sa mère raconte la décision inouïe de la famille : aller le chercher en Syrie.
Yassin est rentré en France. Il y a un peu plus d’un an, il était en Syrie, blessé en combattant pour l’EI.
Le 13 Novembre a été un « déclic » qui a poussé Bilel à quitter l’État islamique avec femme et enfants.
Bilel décrit le quotidien au sein de l’EI, entre têtes coupées, camps d’entraînement et minibus remplis de nouvelles recrues.
Bilel, parti faire le jihad en Syrie, raconte pourquoi après Al Qaeda, il a rejoint l’EI avec un autre Français.
En 2014, Bilel se retrouve d’abord intégré dans une unité jihadiste proche d’Al Qaeda.
Après plus d’un an au sein de l’EI, Bilel négocie son retour en France avec le consulat d’Istanbul. « Les Jours » publient ce dialogue insolite.