Le 1er mai dernier, Joe Biden, candidat démocrate désormais assuré d’être investi par son parti face au président sortant Donald Trump, a dû faire face à un exercice difficile pour un présidentiable états-unien. Dans Morning Joe, l’émission matinale de la chaîne de télé MSNBC, l’ex-vice-président de Barack Obama, sous le feu roulant des questions de la journaliste Mika Brzezinski, a nié avec véhémence et en bloc les accusations d’agression sexuelle, remontant à 1993, portées contre lui par Tara Reade, une ancienne collaboratrice parlementaire lorsqu’il était sénateur du Delaware. Cette prise de parole directe et personnelle était devenue impérative après une dizaine de jours durant lesquels les accusations avaient été confortées par quatre témoignages d’amis de Tara Reade auxquels elle se serait confiée à l’époque des faits présumés ou par la suite. Après qu’elle a évoqué une plainte auprès du Sénat en 1993, Joe Biden a demandé à l’institution de chercher dans ses archives pour la retrouver. L’intention ? Démontrer sa bonne foi et surtout clore la controverse. Car Tara Reade
Cet épisode, qui reste inachevé