
Investi ce mercredi, le nouveau Président a la tâche colossale de réparer un pays meurtri par quatre ans de trumpisme.
Corentin Sellin est professeur agrégé d’histoire en classes préparatoires au lycée Carnot de Dijon. Ayant développé une passion aiguë pour la politique aux États-Unis dès l’adolescence pour embêter ses parents, il l’a conservée une fois adulte après des études sérieuses, au point d’en faire des livres (Les États-Unis et le monde, publié aux éditions Atlande en 2018) puis d’analyser la vie politique américaine à l’ère Trump via le média Twitter.
Investi ce mercredi, le nouveau Président a la tâche colossale de réparer un pays meurtri par quatre ans de trumpisme.
Sidérante et inédite, l’attaque du Congrès vient conclure quatre années d’un mandat passé à démolir systématiquement la démocratie.
Mercredi, l’appel de Donald Trump à contester la victoire de Joe Biden a embrasé ses partisans qui ont envahi le Capitole.
Illégitime aux yeux des trumpistes, trop modéré pour la gauche des démocrates, le futur Président rame vers la Maison-Blanche.
De plus en plus seul à crier à la fraude, Trump envisage d’accorder par avance le pardon présidentiel à ses proches… et à lui-même.
Alors que la certification des votes confirme l’élection de Joe Biden, le président poursuit sa croisade judiciaire et conspirationniste.
Malgré la victoire de Biden, la transition avec le président sortant, renforcé par de bons résultats électoraux, promet d’être houleuse.
Déclaration incendiaire, appel à la Cour suprême, recours… Trump tente le tout pour le tout pour retarder la probable victoire de Biden.
Trump ou Biden président ? Les États-Unis tranchent ce mardi. Corentin Sellin dessine quatre scénarios pour la nuit américaine.
Système oblige, les candidats misent tout sur quelques États. Biden a les minorités avec lui ; Trump, le souvenir du hold-up de 2016.
Le système électoral américain est déjà complexe. Le Président espère désormais l’instrumentaliser à coups de procédures judiciaires.
Les deux candidats à la vice-présidence ont tenu un débat plus présidentiel que Biden et Trump, mais restent tout aussi irréconciliables.
Insultes, attaques personnelles : mardi soir, faute de dialogue possible, chaque candidat s’est adressé à son Amérique.
Trump a nommé une juge ultraconservatrice à la Cour suprême : menace en vue sur l’avortement et le résultat de l’élection présidentielle.
Des sommes astronomiques déferlent sur les campagnes des deux candidats. La faute à un financement électoral totalement dérégulé.
Indispensable avec la pandémie, le vote par correspondance hérisse le Président. Qui l’accuse de favoriser la fraude… et les démocrates.
Il n’était pas républicain ; les républicains sont devenus trumpistes. En quatre ans, le Président les a convertis au nationalisme.
Le candidat démocrate a fait le choix, historique mais attendu, de cette sénatrice noire de 55 ans pour être sa colistière.
Tenter de repousser le scrutin à l’après-Covid est l’une des options d’un Trump bien mal engagé. Mais qui n’a pas encore perdu.
En envoyant la police fédérale à Portland et Chicago, le Président s’enfonce dans un mandat et une campagne toujours plus autoritaires.
En cas de non-réélection du président, la violence des anti-IVG pourrait être ravivée, analyse pour « Les Jours » Mary Ziegler, juriste.
La Cour suprême a retoqué une loi anti-avortement, mais la question reste, pour les conservateurs, la mère de toutes les batailles.
Au prix de luttes féroces, c’est dans les couloirs de l’institution que se réforme aujourd’hui le pays. Trump l’a bien compris…
La mort de George Floyd déclenche un mouvement historique de révolte contre le racisme. Donald Trump, lui, attise les inégalités.
Le supposé « crime politique » que rabâche le président américain révèle surtout la manière dont il piétine l’indépendance de la justice.
Comme Bill Clinton ou Donald Trump, le candidat démocrate est accusé d’agression sexuelle. Son parti assumera-t-il la vague #MeToo ?
Des manifestants qui s’opposent aux mesures barrières ? Absurde. Un président qui les soutient ? Bienvenue dans l’Amérique trumpiste.
Malgré l’épidémie, le président a tenu à ce que la primaire démocrate du Wisconsin se tienne ce mardi. Insensé ? Non, calculateur.
Un souci présidentiel, le coronavirus ? Plutôt l’occasion de renforcer un projet radical, probusiness et antiprogressiste.
L’épidémie fait ressortir les failles du système de soins américain, privé, cher et profondément inégalitaire.
Pionniers en matière de droits politiques des femmes, les États-Unis n’ont toujours pas élu de présidente. Vous avez dit sexisme ?
On l’avait enterré ; le voilà nouveau favori des démocrates. La suite logique d’une carrière faite de fautes et de résurrections.
Il n’y a jamais eu de tradition socialiste aux États-Unis ? Faux. Le favori de la primaire démocrate en est même l’héritier.
Deux milliardaires en concurrence pour la magistrature suprême ? Du jamais vu aux États-Unis, où la liberté d’expression se paye cash.