Steve Waring, La Baleine bleue (Le Chant du monde, 1973)
Jour cinq du confinement pour cause de coronavirus. Vos enfants ont épuisé les stocks de coloriages que vous aviez imprimés au travail pour les trois prochaines semaines, ils ont terminé trois fois le puzzle 500 pièces des Aristochats qui devait durer six jours et regardé tous les épisodes de Mouk huit fois de suite. L’heure est donc grave, car il reste encore pfiouuuuu, au moins trois semaines à tenir à la maison, peut-être plus si on en croit les médecins
En 1973, le chanteur et guitariste américain Steve Waring, arrivé en France huit ans plus tôt pour mener une carrière entre folk pour adultes et musique intelligente pour enfants, a mené un projet très réussi dans ce domaine en travaillant avec un centre de loisirs de Saint-Fons, dans la banlieue sud de Lyon. Le disque qui en est sorti, La Baleine bleue, est resté un objet culte que beaucoup de familles possèdent encore et qu’on croise souvent dans les bacs des vide-greniers pour quelques euros, mais il a malheureusement comme disparu du monde connecté d’aujourd’hui.