Entre 2008 et 2022, près d’une victime de féminicide sur cinq était âgée de 70 ans ou plus
Il existe pourtant très peu d’études sur ce sujet : ces séniores semblent exclues de la réflexion sur les féminicides en particulier (lire l’épisode 1, « Une femme tous les trois jours »), de celle sur les violences conjugales en général. Lorsque des femmes de 70 ans ou plus sont tuées par leur conjoint, l’explication du grand âge, de la maladie ou de l’épuisement d’un aidant à bout est souvent avancée. Ceci étant, il est nettement plus rare que les femmes aidantes étranglent ou abattent d’une balle dans la tête leur mari malade. Dans son rapport de 2007, la DAV estime que « c’est bien sûr parmi les personnes âgées que l’on trouve le plus grand nombre de contextes de maladies, de drames liés au grand âge, voire d’“euthanasies” ». L’année d’après, le service statistique nuance :