Hihihi ! Hohoho ! Hahahahaha ! Nan mais arrêtez, on a mal aux côtes tellement on est MDR. On ne sait pas qui est l’abruti
Hanouna, chouchou despotique de Vincent Bolloré, faire la promo éhontée de l’extrême droite et d’Éric Zemmour en particulier, soit le candidat du saigneur et maître de Canal+, on n’est pas surpris, et les lecteurs de notre série L’empire, non plus. Mais des faits et des chiffres sont venus mettre tout ça au carré. Le 26 janvier dernier, Claire Sécail, docteure en histoire contemporaine et chercheuse au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), met en ligne les résultats intermédiaires de l’étude minutieuse qu’elle mène depuis septembre. Intitulé « L’élection présidentielle 2022 vue par Cyril Hanouna », le travail est un carnage pour l’animateur : « L’analyse quantitative des temps d’antenne/parole montre que l’émission a très largement favorisé les candidats d’extrême droite (52,9 %) et en particulier Éric Zemmour (44,7 %), ce dernier ayant bénéficié d’un traitement de faveur également sur le plan qualitatif (registre de la victimisation / performance, relais direct de messages de propagande, etc.). » Une véritable rassrah, comme dirait Cyril Hanouna

Oui, le CNRS se penche sur le cas Hanouna, ce qui n’a pas manqué d’étonner l’intéressé (« Je pensais qu’ils faisaient des recherches sur les vaccins tout ça »), et c’est pas dommage. À la lecture de l’étude de Claire Sécail, explique-t-elle aux Jours, on lui a dit qu’elle était parvenue à « une objectivisation d’un ressenti ». En somme : ça pue, mettons le doigt dedans. Et au terme de deux-cent-dix heures de visionnage couvrant la période de septembre à décembre 2021, la chercheuse dresse donc le portrait d’une entreprise hanounesque